Emmanuel Macron, qui bénéficie de sondages flatteurs et refuse toujours de se joindre à la primaire du PS, tenait samedi après-midi un grand meeting porte de Versailles, à Paris, l'occasion de dévoiler de nouveaux pans de son programme.
L'évènement politique était ce samedi à la porte de Versailles où Emmanuel Macron tenait un grand meeting. Le candidat et ancien ministre de François Hollande a fait salle comble.
Dans les sondages sur les intentions de vote au premier tour, l'ex-ministre de l'Economie de François Hollande pour l'instant le troisième homme après le candidat de droite François Fillon et la présidente du Front national, Marine Le Pen. Il devance tous les prétendants à l'investiture de la gauche.
"Le candidat du travail"
Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle, s'est posé samedi en "candidat du travail", proposant la baisse de son coût pour toutes les entreprises et un maintien de la durée légale du travail à 35 heures. "Notre projet, c'est de faire entrer la France dans le XXIe siècle, de faire gagner notre pays, de le faire réussir dans un monde qui se transforme", a lancé l'ancien ministre qui s'exprimait porte de Versailles à Paris devant "15.000 personnes" selon lui.
"La durée du travail restera à 35 heures"
"Parce que je veux être le candidat de la justice, je suis le candidat du travail", a fait valoir l'ancien conseiller de François Hollande. "La durée légale du temps de travail restera à 35 heures", a-t-il dit. "Nous allons réconcilier notre pays avec le goût du risque", a annoncé M. Macron, précisant que "nous continuerons à réduire le coût du travail pour les entreprises, parce que si les coûts sont trop élevés, les marges sont basses".
"Réduire le coût du travail"
"Nous allons réconcilier notre pays avec le goût du risque", a annoncé M. Macron, précisant que "nous continuerons à réduire le coût du travail pour les entreprises, parce que si les coûts sont trop élevés, les marges sont basses".
"Je veux ce soir vous parler des premières batailles, celles contre le chômage, tout ce qui assigne à résidence une partie de nos concitoyens, la bataille économique et sociale, c'est la première bataille", a-t-il clamé, soutenu par des "Macron président!" du public. "D'autres proposition viendront jusqu'à la fin février sur l'éducation, l'Europe, l'environnement, la culture, la défense, la sécurité, l'agriculture", a promis M. Macron.