Dans Paris, elle était interdite depuis le 1er juin, en raison de la crue du fleuve. Depuis ce mercredi matin à 9h30, la direction territoriale du Bassin de la Seine (DTBS) a donné son feu vert. Naviguer reste cependant dangereux, selon des sociétés organisant des balades sur le fleuve.
Les croisières sur la Seine, dans la chaleur de l'été, ce n'est pas pour maintenant. La DTBS a levé l'interdiction de naviguer sur le fleuve ce mercredi à 9h30, mais les vedettes du Pont-Neuf ont finalement interrompu les balades à 16h30.
"La navigation : plus du slalom qu'autre chose"
La navigation reste "trop dangereuse", selon les capitaines. "C'est plus du slalom qu'autre chose : entre les agents qui travaillent au nettoyage de la Seine et les frigos ou les troncs d'arbre qui flottent", indique la société.Des opérations de sécurisation des bateaux sont en effet toujours en cours, tout comme le dégagement des quais. D'ailleurs, dans son bulletin du jour, la DTBS prévient que des déchets charriés par la crue peuvent remonter, quand la Seine baisse.
La Seine à 3,80 mètres, soit 3 fois plus que son niveau habituel
D'habitude, la hauteur du fleuve se situe autour d'1,20 m de hauteur et aujourd'hui, elle baisse, mais se trouve à 3,80 m selon Vigicrues. Au-dessus de 4,30 m, la navigation est de fait interdite, explique Voies navigables de France. Cependant, s'il a été décidé de rouvrir les traversées, l'eau reste anormalement haute.Aussi, certaines sociétés de promenades sur la Seine n'ont pu reprendre le service, tout simplement parce qu'à Paris, les ponts sont bas et les bateaux-mouches ne pourraient passer avec le niveau actuel du fleuve.
D'autres attendent la visite de Ports de Paris, qui donne les autorisations de naviguer si les vérifications des quais après crue sont concluantes.
Le préjudice financier se situerait entre 100.000 et 150.000 euros par jour. Pour ces sociétés de tourisme, l'été commence mal.
