Sainte-Rita, la petite église parisienne, célèbre pour ses bénédictions d’animaux et de motards, est menacée de démolition. Les paroissiens lancent un appel aux dons.
Depuis vingt-neuf ans, chaque premier dimanche de novembre, Monseigneur Philippe avait l’habitude de bénir des bêtes, parfois venus de loin, à Sainte-Rita. Cette année encore, et peut-etre pour la dernière fois, Mgr Dominique Philippe, archevêque catholique gallican de Paris, offrira sa dernière bénédiction des animaux à l'église Sainte-Rita (XVe). « Un chameau et sa chamelle, énumère l'ecclésiastique, un lama, un petit cochon qui vient de banlieue, un zèbre, un poney, un mouton, un bouc amené de Normandie, des petits taureaux de la région de Bourges (Cher). »Les soucis de Sainte-Rita ont commencé il y a deux ans lorsque le propriétaire des murs, l'Association des chapelles catholiques et apostoliques, basée en Belgique, a assigné les occupants en justice devant le tribunal de grande instance de Paris pour les faire expulser avant de vendre cette église de 720 m2 à un promoteur immobilier nantais, pour un montant de 3 M€ en novembre 2013.
Un appel aux dons
Aujourd'hui la communauté Sainte-rita de l'église catholique gallicane de Paris 15 éme voudrait acheter son église, pour cela il faudrait réunir la somme de 3.300.000 euros.