Il n'y aura finalement pas de mise en place de la circulation alternée mardi 3 novembre à Paris et en Île-de-France. Airparif a finalement annoncé que la prévision de pollution aux particules fines en Île-de-France avait été surestimée.
La prévision de la pollution aux particules fines en Île-de-France lundi 2 novembre a été surestimée, a annoncé Airparif, l'association chargée de la surveillance de la qualité de l'air en région parisienne.
Pour mardi 3 novembre, "de la même manière, on prévoit des niveaux inférieurs au seuil d'information parce que la pluie va arriver et que le vent forcit. Du coup, cela va permettre une meilleure dispersion des polluants".
Conséquence, un "comité d'experts", qui avait décidé ce lundi de la mise en place par la préfecture de police de Paris d'un arrêté imposant dès 14 heures la réduction de la vitesse maximale des automobilistes, à 110 km/h sur les autoroutes, à 90 km/h sur les voies rapides (au lieu de 110 km/h) et à 70 km/h sur les voies limitées initialement à 90 km/h, ainsi que le contournement de la région par les poids lourds, n'a pas retenu la circulation alternée pour mardi 3 novembre.
Il ressort néanmoins de la gestion de cet épisode le sentiment que personne ne veut assumer la décision de restreindre la circulation.