C'est un formidable espoir pour les 20.000 femmes qui subissent chaque année une ablation du sein. Pour la première fois au monde, l'institut Gustave-Roussy de Villejuif vient d'utiliser pour cette opération un robot chirurgical. Le résultat est plus esthétique et moins douloureux.
Une cicatrice cachée sous l'aisselle... Ce sont les seuls stigmates qui restent de la mastectomie subie par une femme, la première au monde à avoir subi une ablation et une reconstruction mammaires, réalisées via un robot chirurgien. Le robot Da Vinci, américain, est actuellement en phase expérimentale.
Un robot en phase de test
Le robot, piloté par le chirurgien effectue d'abord une cœlioscopie, c'est-à-dire qu'il travaille sous l'aisselle à travers trois incisions, directement dans le sein. Les incisions sont alors élargies afin de permettre l'insertion de la prothèse."Le robot permet d'avoir des angles de travail bien plus importants que la main humaine et que la cœlioscopie", explique le docteur Benjamin Sarfati, chirurgien-plasticien à l'institut Gustave-Roussy. "Il permet de travailler toute la surface du sein, convexe, et de décoller de façon le plus sécuritaire possible toute la glande de la peau."
Une étude clinique sur 35 patientes est prévue afin de valider ce nouveau protocole d'intervention.
► VOIR le reportage (A. Joudi/E. Hunzinger)
C'est un formidable espoir pour les 20.000 femmes qui subissent chaque année une ablation du sein. Pour la première fois au monde, l'institut Gustave-Roussy de Villejuif vient d'utiliser pour cette opération un robot chirurgical. Le résultat est plus esthétique et moins douloureux.