Les réservistes viennent renforcer les effectifs de la gendarmerie toute la saison. Leurs missions sont larges : lutte anti-terroriste, sécurisation des grandes manifestations et sécurité routière. À Noirmoutier, deux brigades de proximité seront opérationnelles tout l'été.
Guillaume Ouvrard a 21 ans, il est étudiant en droit. Cet été, pour lui pas de vacances. Après un mois de formation, le voilà agent de police judiciaire, prêt à patrouiller à Noirmoutier sous l'uniforme de la gendarmerie nationale .
"Les premiers pas, un peu stressé", confie-t-il. "Surtout la première journée. C'est normal, on arrive dans une brigade, on est tout jeune. On a quand même de l'équipement sur nous qui peut à première vue être dangereux. Donc, forcément un peu stressé."
Dans la brigade ils sont 9, tous volontaires. Ils sont en poste pour deux mois.
"L'intérêt d'être utile au service de la population", détaille Gwenael Le Bihan, également réserviste à Noirmoutier. "À la fois, protection des biens et des personnes, donc on fait des missions de prévention mais aussi malheureusement de répression dans le cadre de la police de la route notamment."
Dix fois plus de population l'été
Alors que la saison estivale fait grimper la population vendéenne, les réservistes permettent de maintenir la sécurité.Comme l'explique Gérard Florentin, colonel de réserve : "Les réservistes sont, je dirais, comme une boîte d'intérim spécialisée, qui apporte des renforts aux unités sur la côte. La population est multipliée en moyenne par dix sur l'ensemble de la côte de la Vendée. Les unités sont obligées de faire face à une demande beaucoup plus importante de la population pour garder la paix publique. C'est pour ça que nous renforçons les effectifs en partie avec des réservistes."
En Vendée, près de 250 réservistes secondent les 679 gendarmes du département dans toutes leurs missions.
Reportage : Céline Dupeyrat, Damien Raveleau, Sophie Boismain