Durant la Grande Guerre, les femmes vivant à la campagne, doivent assurer les travaux dans les champs et la tenue des exploitations. 56 % des Français vivent alors dans des villages de moins de 2 000 habitants, et la somme de travail que va représenter le départ des hommes est immense.
En 1914, la France était un pays à forte dominante rurale. La mobilisation a vidé les campagnes de leurs forces vives. Ceux qui restaient se sont retrouvés seuls face aux travaux de la ferme. Les femmes ont relevé le défi avec beaucoup de courage. Malgré tout, de nombreuses exploitations (ou domaines dans les régions viticoles) ont peu à peu périclité.
En 1914, un Français sur deux vit dans le monde rural. C'est aux femmes qu'il incombe de prendre en charge la vie de la ferme. On les surnomme "les gardiennes". Elles doivent faire les moissons, récolter le vin etc... Mais on fait aussi appel aux réfugiés, belges notamment, et aux prisonniers de guerre allemands pour travailler dans les fermes. A la fin de la guerre, beaucoup de femmes seront veuves et de nombreuses fermes vont être abandonnées.