Le travail d'intérêt général est apparu en France en 1983, alors que Robert Badinter était Garde des Sceaux. Aujourd'hui c'est Christiane Taubira qui renforce ce dispositif en facilitant les TIG. Portrait de Willy qui a choisi d'effectuer un TIG de 210 heures aux Restos du Coeur de Poitiers.
Dans la Vienne, il y a actuellement 264 personnes condamnées à une peine de prison qui ont choisi le travail d'intérêt général comme peine alternative. Ils sont répartis dans les collectivités territoriales, les établissements publics et les associations comme Les Restos du coeur de Poitiers qui accueillent 1 à 3 TIG par an.Le travail d'intérêt général a été institué par la loi du 10 juin 1983. C'était la première fois en France qu'une sanction faisait appel à l’implication de la société civile avec des partenaires directement associés à l’exécution de la peine. Les TIG sont largement utilisés dans de nombreux pays -USA ou Québec par exemple.
Généralement, les personnes condamnées se voient confier des tâches d'entretien des espaces verts, de peinture, de nettoyage, de réfection de bâtiments publics ou encore d'aides aux personnes défavorisées.
A Poitiers, nous avons rencontré Willy, plusieurs fois condamné et qui vient de choisir un TIG à la place d'une peine de prison. Cette expérience se déroule aux Restos du Coeur de Poitiers et Willy a accepté d'en parler à visage découvert.
Reportage d'Anne-Marie Baillargé, Julien Delage et Philippe Ritaine.
où Anne-Marie Baillargé et Julien Delage on suivi Willy qui doit réaliser 210 heures de travail d'intérêt général.