La ministre de la Santé Agnès Buzyn demande aux mairies de faire un "recensement" des lieux, comme les bibliothèques, où les personnes vulnérables pourraient aller se rafraîchir lors de fortes chaleurs.
Où se rafraîchir quand il fait chaud, très chaud, trop chaud ?
La ministre de la Santé Agnès Buzyn veut établir près précisemment les lieux frais, gratuits et disponibles quand les températures grimpent. Elle a donc demander aux mairies de faire un état des lieux des sites disponibles.
La ministre s'exprimait à l'issue d'une réunion de tous les partenaires du plan national canicule (Samu, associations, Météo-France, hôpitaux, ministères du sport, du travail...), activé, comme tous les ans, le 1er juin.
Reunion de tous les acteurs : prévention et gestion du risque canicule pic.twitter.com/tgYSKlZKep
— Agnès Buzyn (@AgnesBuzyn) 12 juin 2017
La réunion a aussi permis de repérer le problèmes des patients ayant des traitements psychiatriques lourds (neuroleptiques), qui sont "moins hydratés que les autres", car "ils n'y pensent pas eux-mêmes", a ajouté la ministre.
On va alerter les hôpitaux psychiatriques de la nécessité de faire un effort particulier pour les personnes sous traitements
a-t-elle dit.
La solidarité doit jouer
Agnès Buzyn en appelle à la mobilisation de tous :chacun doit avoir un regard attentif aux gens de la rue, apporter une bouteille d'eau, appeler le 15 si besoin, tout le monde est concerné
a-t-elle dit.
Le plan canicule activé depuis le 1er juin
Comme chaque année, le plan national canicule, avec son premier niveau de "veille saisonnière" a été activé le 1er juin. Il compte quatre niveaux d'alerte qui correspondent chacun à des actions de prévention et de gestion
spécifiques.
Ne laissez pas, même pour un court instant, vos #enfants ou #animaux dans une #voiture à l'arrêt par fortes chaleurs ou #canicule pic.twitter.com/DqOydag7Wk
— Préfet du Var (@Prefet83) 12 juin 2017
La surveillance au niveau de la "veille saisonnière" implique la mobilisation en amont des services de l'Etat en région. Ils mettent en place des actions de prévention et de communication adaptées et renforcées pour la population, en particulier les personnes les plus vulnérables (personnes âgées, isolées, handicapées, précaires,
sans abri, femmes enceintes, jeunes enfants...), selon la Direction générale de la Santé (DGS).
Avec l'AFP -