Michel Barnier,prétendant malheureux à l'investiture de l'UMP pour les élections régionales, estime qu " il ne saurait y avoir d'alternance possible en Rhône-Alpes sans union de la droite et du centre dés le premier tour".Il considère qu' "une erreur a été commise".
"Il n'y a pas d'alternance possible en Rhône-Alpes-Auvergne et au niveau national,sans une Droite républicaine et un Centre fort qui se respectent et travaillent ensemble dès le 1er tour, et pas dans un rafistolage du second tour", a déclaré Michel Barnier en réponse au choix de Laurent Wauquiez pour conduire la campagne des régionales.
L'ex-commissaire européen a été écarté de la course à la candidature UMP en Rhône-Alpes-Auvergne après la désignation jeudi, par la Commission nationale d'investiture du parti, de son secrétaire général Laurent Wauquiez, député-maire du Puy-en-Velay.Sa désignation comme les six autres décidées jeudi, doit être approuvée par le Conseil national de l'UMP samedi à Paris, et ne sera validée définitivement qu'"après discussions avec l'UDI".
Le parti centriste, par la voix de son président Jean-Christophe Lagarde, a depuis des semaines fait savoir que la désignation de M. Wauquiez comme tête de liste constituerait un casus belli entraînant de facto une candidature UDI en Rhône-Alpes-Auvergne.L'identité du candidat centriste devrait être connue fin mars.
"On ne gagne pas cette région sans une dynamique de l'union entre la droite et le centre, et sans doute au-delà. C'est une faute de ne pas le comprendre. Je vais continuer à travailler à cette union et je ne dis rien d'autre. Une erreur a été
commise. On ne gagne pas en étant isolé", a souligné M. Barnier.
"Je tends la main à Michel Barnier et à ses soutiens afin que nous puissions apporter un nouveau souffle à notre région", avait dit Laurent Wauquiez sur notre antenne jeudi.