La capitale Lombarde, jumelée avec Lyon, a instauré un système de péage urbain en 2012 baptisé "Area C". Une solution qui permet de limiter la circulation des véhicules motorisés dans l'hyper-centre et de fluidifier le trafic. Objectif : rendre le coeur de la ville plus propre et respirable.
Milan, l'une des villes les plus motorisées d’Europe et fortement polluée, a mis en place en janvier 2012 un péage urbain afin de réduire le trafic et améliorer la qualité de son air. Milan fait ainsi figure d’exception en Europe du Sud. Depuis quatre ans, l'accès en voiture au centre-ville de Milan est donc payant : le conducteur doit s'acquitter d'un ticket d'entrée de 3 à 5 euros. Les véhicules plus polluants sont même interdits. Concernant les véhicules hybrides, ils sont exonérés.
La zone "Area C" possède 43 entrées et toutes sont contrôlées par un système de vidéo-surveillance. Le système analyse les plaques minéralogiques des voitures entrant dans la zone. Elles sont comparées avec la base de données des conducteurs ayant réglé le droit de péage.
Depuis l'instauration de ce péage urbain, le trafic dans Milan a diminué de près de 30%. L'usage des transports en commun (bus, tramway, métro) s'est développé. Conséquence : les émissions de particules fines PM10 ont baissé de 10%, les émissions de CO2 ont diminué de 35%. Milan a même été primé pour son péage urbain : la ville a remporté le prix 2014 de la meilleure réalisation dans les transports.
Le reportage ci-dessous
A Lyon, l'idée d'un péage urbain été a plusieurs fois évoquée puis abandonnée.
Mais quelle est le réel impact des voitures sur l'environnement ? Les explications ci-dessous