St-Genis-les-Ollières a été retenue pour accueillir 160 roms dans un "village d'insertion", dans le cadre d'un projet coordonné par le préfet. Des militants identitaires ont investi ce matin le toit du bâtiment qui doit accueillir ce village de Roms. Ils ont quitté les lieux en milieu d'après-midi.
Debout sur le toit, ils ont déployé une très grande banderole autour de la façade sur laquelle on peut lire "Saint-Genis ne sera pas Calais". Ils ont posté sur twitter de nombreuses photos pour médiatiser leur action.
24/10/15
Ce matin, des militants identitaires ont pris position dans le fort de Chapoly, site d'hébergement choisi par la préfecture du Rhône. Une voiture a été brûlée. Une radicalisation qui ne surprend pas Didier Cretenet, le maire (SE) de la commune.
24/10/15
Le préfet du Rhône a vivement réagi dans un communiqué le jour même. Michel Delpuech a condamné "cette action illicite" qui s'est déroulée sur un bâtiment appartenant à l'Etat. Le préfet a indiqué qu'il "déposera plainte contre les organisateurs de cette occupation, afin que de tels agissements puissent faire l’objet de suites judiciaires."
Michel Delpuech a également rappelé l'objectif du projet village d'insertion. Ce village d’insertion qui doit accueillir 80 personnes dont 60 enfants, "hébergera des famille volontaires qui feront l’objet d’un suivi et d’un accompagnement approfondis, mettant fin à des conditions de vie en bidonville indignes de la République," conclu le communiqué.Le préfet du Rhône Michel Delpuech souhaite créer deux ou trois villages d'insertion de roms sur le territoire métropolitain, avec scolarisation sur place des enfants la première année et formation professionnelle et suivi emploi pour les adultes. L'initiative avait provoqué l'indignation de cette commune retenue pour en accueillir une de ces structures. Début octobre, un conseil municipal extraordinaire s'était tenu à Saint-Genis-les-Ollières, durant lequel les élus avaient voté une motion contre l'installation des 160 Roms.