Revue de presse : Encore des milliers de migrants ont été accueillis samedi à Lampedusa

Au sommaire de cette revue de presse : 1500 migrants accueillis à Lampedusa, l’hommage aux étudiants chrétiens du Kenya massacrés par des djihadistes, la loi Macron discutée au Sénat aujourd’hui et la grève à radio France qui se poursuit.

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Libération choisit ce matin de revenir sur une actualité qui n’a pas franchement emballé les chaînes toute info ! Une actualité qui est même passée sous silence et dans l’indifférence la plus totale. C’était samedi dernier, 1500 migrants fuyant les violences de leurs pays ont été secourus et  recueillis à Lampedusa, l’île sicilienne. L’occasion de rappeler que 2014 a été une année record avec 170 000 migrants venus accoster sur le sol italien, sans compter ces milliers d’hommes, de femmes et d’enfants morts pendant leur périple !

Le Monde continue de s’intéresser à ces 142 étudiants, chrétiens en majorité, massacrés au Kenya par des djihadistes de la région selon le quotidien.
Des morts que les chrétiens d’Orient et du monde, pleurent encore, à l’image de la Une de La Croix.

Iy a comme un cheveu dans la soupe, et c’est une exclusivité du Figaro ! Le journal  qui s’est procuré la fameuse étude commandée par Arnaud Montebourg qui envisageait l’exploitation du gaz de schiste. Un rapport, selon le quotidien que François Hollande a purement et simplement envoyé aux oubliettes, un enterrement de première classe!

Le Figaro qui titre également sur ce qui n’est pas un détail, la Loi Macron, qui est examinée ce matin par les sénateurs.
Un projet d’abord imposé à l’assemblée et qui arrive aujourd’hui au sénat dénonce l’Humanité, pour qui, la,loi Macron ne connaît qu’un seul  vrai opposant : le front de gauche, étant entendu que les socialistes et la droite ne cherchent qu’à se partager le gâteau déplore le quotidien.

Enfin, Fleur Pellerin, ministre de la culture, presse Mathieu Gallet, PDG de Radio France, "de débloquer la crise à Radio France" selon Les Echos.Le personnel de la  radio publique, en grève depuis maintenant 20 jours rejette en bloc le plan stratégique, que la direction présentera demain en comité central et  qui prévoit près de 400 départs ! Autant dire que la grève risque de durer selon les syndicats !


A lire également dans la presse régionale

"La Marseillaise vivra" titre La Marseillaise dont l’avenir se joue aujourd’hui devant le tribunal de commerce de Marseille. Le quotidien pourrait être liquidé si les offres de reprise ne sont pas jugées suffisamment solides.
Fondée dans la clandestinité par la Résistance communiste en 1943, La Marseillaise avait lancé sa première publication légale en août 1944. Victime de la crise qui frappe la presse papier, la direction s'est déclarée en cessation de paiement fin novembre 2014, enregistrant 1,5 million d'euros de pertes. Le journal compte, toutes éditions confondues, 208 salariés. A suivre sur France 3 Provence-Alpes.

A sept kilomètres du centre de Calais, "Une nouvelle jungle de migrants s’installe" titre La Voix du Nord. Ses 500 occupants l’appellent "new jungle". Un nouveau camp jalonné de centaines d’abris de fortune, et installé sur l’ancien emplacement d’une décharge en bordure d’autoroute.
"Jungle" est le terme générique désignant depuis des années des campements qui ont été successivement démantelés.
"Les forces de l'ordre ont demandé aux migrants de quitter les squats de Calais et de s'installer aux abords du centre Jules Ferry", raconte le Dr Jean-François Corty, directeur des missions France de Médecins du monde, ONG présente sur le site, sur France 3 Nord-pas-de-Calais.
L'une des raisons de cet éloignement, selon les ONG: exclure, et au moins éloigner, les "indésirables" d'un centre-ville où des vols répétés ont exaspéré les Calaisiens au cours des derniers mois. Des responsables humanitaires s'inquiètent de l'insalubrité: "ce camp est un lieu hostile, marécageux, sans accès à l'hygiène", soutient Martyne Degryse de Médecins du Monde. Selon elle, "comme il y a quelques années, on pourrait revoir le paludisme".
Le nombre de migrants avoisinait les 2.300 en janvier 2015, selon
une évaluation de la préfecture.
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