Le Bas-Rhin se mobilise pour lutter contre le moustique tigre

Le Bas-Rhin est classé dans la liste des départements où le moustique tigre peut présenter un danger pour la santé publique. UIn plan de lutte a été mis en plsace dans le département avec une surveillance particulière des communes colonisées

Le Bas-Rhin est classé dans la liste des départements où le moustique tigre peut présenter un danger pour la santé publique. Le plan de lutte comprend une surveillance particulière des communes colonisées (Schiltigheim, Bischheim, Strasbourg-Neudorf) afin d’éviter la prolifération de l’espèce, ainsi que des autres communes urbaines, où ce moustique pourrait s’implanter, et des zones de flux de transport importants, explique le département dans un communiqué.

Le Bas-Rhin est classé dans la liste des départements où le moustique tigre peut présenter un danger pour la santé publique. UIn plan de lutte a été mis en plsace dans le département avec une surveillance particulière des communes colonisées ©France 3 Alsace
  • Le reportage de J. Gosset - D. Meneu - M. Kelhetter. Interviews : Françoise Pfirsch, syndicat de lutte contre les moustiques - Amélie Michel, agence Régionale de Santé

Le plan s’appuie sur 3 volets 

  • mesures de surveillance entomologique
  • mesures de surveillance des maladies
  • mesures de prévention et de lutte pour éviter la prolifération du moustique.
Les particuliers peuvent signaler la présence de moustique tigre via un site : www.signalement-moustique.fr

La prévention dans le Bas-Rhin

La probabilité que la piqûre d’un moustique tigre soit vecteur d’une maladie reste très faible. Le plan de lutte contre le moustique tigre est un plan de prévention pour surveiller et limiter sa prolifération afin d’éviter tout phénomène épidémique. Les actions de prévention relèvent autant de  la sphère publique (Etat, Département, gestion des espaces publics)  que de l’action des particuliers. En effet chacun peut adopter des gestes simples pour lutter contre le moustique tigre. Et notamment supprimer les eaux stagnantes qui permettent la reproduction du moustique, à l'intérieur et autour de son domicile (soucoupe des pots de fleurs,  vase, gouttières mal entretenues, pneus usagés…).
Le moustique tigre se trouve le plus souvent en milieu urbain
Des mesures d’informations et des conseils spécifiques seront délivrés en temps utile aux personnes et administrations dans les éventuelles zones infestées Le Département du Bas-Rhin et son opérateur surveillent et limitent la prolifération de ce moustique, l’Etat et les professionnels de  santé surveillent les risques épidémiologiques pour la santé des individus.


La chasse au moustique tigre réactivée en France

La surveillance estivale du moustique tigre, Aedes albopictus, une espèce capable de transmettre des maladies telles que la dengue, le chikungunya
et le zika, est activée dès le 1er mai en France métropolitaine, où il est déjà implanté dans 30 départements. En métropole, ce moustique, originaire d'Asie s'est développé de manière continue sur le territoire depuis 2004.  Il est désormais implanté dans 30 départements, a souligné la Direction générale de la Santé (DGS, ministère de la Santé) vendredi.

Il est sous surveillance du 1er mai jusqu'au 30 novembre "car ce moustique peut, dans certaines conditions, transmettre les virus de la dengue, du  chikungunya et du zika", note-t-elle dans un communiqué. Depuis 2010, des cas autochtones (contractés sur place) de dengue et de chikungunya ont été déclarés en métropole, dans les régions de Provence-Alpes-Côte d'Azur et de Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. L'épidémie de zika qui sévit dans les Antilles françaises et en Guyane ainsi que les cas récents de dengue identifiés en Martinique augmentent les risques d'importation de ces maladies en métropole. 

Pour prévenir et limiter une circulation autochtone de ces virus, un dispositif de lutte a été mis en place en 2006, renforcé pendant la période estivale. Il inclut une surveillance des populations de moustiques et des cas humains (importés ou autochtones) et une sensibilisation des personnes résidant là où la présence du moustique est avérée.

Chacun peut adopter des gestes simples pour notamment de supprimer les eaux stagnantes qui permettent la reproduction du moustique, à l'intérieur et autour de son domicile (soucoupes des pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés...) afin de limiter sa prolifération et aider à prévenir l'introduction de ces virus en métropole. 

Les particuliers peuvent signaler la présence de moustiques tigres via un site dédié (http://www.signalement-moustique.fr/) ou une application pour smartphone i Moustique® de l'Eid-Atlantique (établissement pour la démoustication). Les personnes se rendant dans des zones où circulent les virus du chikungunya, de la dengue ou du zika (Amérique latine, Antilles françaises, Guyane et Océan indien), doivent se protéger des piqûres de moustiques, afin de prévenir l'introduction et la transmission de ces maladies en métropole.

En cas de symptômes (fièvre, éruption cutanée, conjonctivite pour zika), il faut continuer à se protéger des moustiques pour éviter de se faire piquer et empêcher ainsi la transmission de la maladie à l'entourage. 

Les 30 départements concernés : Alpes-Maritimes, Haute Corse, Corse du Sud et Var, Alpes-de-Haute-Provence et Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault et Vaucluse, Lot-et-Garonne, Pyrénées orientales, Aude, Haute-Garonne, Drôme, Ardèche, Isère, Rhône et Gironde, Saône-et-Loire, Savoie, Ain, Dordogne, Landes, Lot, Pyrénées-Atlantiques, Bas-Rhin, Tarn, Tarn-et-Garonne, Vendée, Val-de-Marne.

Pour en savoir plus : "Conseils aux voyageurs" du pays concerné sur le site du ministère des Affaires étrangères http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/) et liste des répulsifs anti-moustiques disponibles (social-sante.gouv.fr/repulsifs-moustiques). Voir également d'autres sites de santé publique (Inpes, InVS).
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