Pour faire sa pub, un fabricant haut-rhinois de cartes électroniques a fait appel à Renato Montanaro. Cet un artiste plasticien a relevé le défi d'apporter un touche de fantaisie à ce qui n'est que du matériel informatique, pas très glamour.
Des condensateurs, des puces, des connecteurs de toutes les couleurs : l'entreprise Thurmelec à Pulversheim assemble des composants électroniques pour du matériel médical, de sécurité ou de télécom. Rien de très artistique.
Il fallait forcément un oeil neuf, celui du peintre et sculpteur Renato Montanaro pour oser déconstruire ces cartes électroniques et y trouver un peu de poésie. "Ce sont des objets magnifiques, bourrés de couleurs... Il y a des brillances, des formes variées", s'enthousiame-t-il, "je pense qu'il y a un peu de poésie là-dedans, oui"
Le résultat de cette alliance hors norme entre une PME et un artiste est encore en gestation. Dans l'atelier de Montanaro, Hector, son oeuvre fétiche se pare de nouveaux atours. Couvert par l'électronique, le célèbre bouledogue devient une créature hybride, presque un cyborg, mais un cyborg, à la Montanaro.
A découvrir au mois de septembre, lorsque Thurmelec exposera son savoir faire à la Chambre de commerce et d'industrie de Mulhouse...