L'ambiance est toujours tendue sur le site d'Avermes de l'entreprise JPM où les salariés négocient avec la direction le montant de la prime de licenciement qui doit accompagner la fermeture de l'usine de serrurerie de l'Allier l'été prochain.
Les négociations ont repris jeudi en début d'après-midi sur le site d'Avermes entre direction et représentants des salariés. Ces derniers qui demandaient au départ 113 000 euros ont fait un geste, ils ont revu à la baisse leurs exigences, fixant à 95 000 euros le montant de l'indemnité de licenciement qu'ils souhaitent obtenir.
La direction de JPM que les salariés sont venus chercher dans un hôtel de Moulins, après l'avoir attendue en vain jeudi matin à l'usine, propose elle une somme de 75 000 euros..
Les représentants des salariés parlent de "licenciement boursier". Selon eux, la direction veut "fermer le site de l'Allier, et supprimer des emplois alors que le groupe ne connaît pas de difficultés financières"
En fin d'après-midi, jeudi, les discussions restent au point mort : la direction maintient sa proposition de 75 000 euros et 9 mois de congés de reclassement. C'est insuffisant selon les salariés, qui se disent "dégoûtés" par la décision de fermeture de l'usine qui, disent-ils avaient encore du travail.
Les négociations reprendront vendredi 15 mars au matin.