A Murat, une banderole pour les otages français enlevés au Niger

977 jours après leur enlèvement au Niger, une banderole a été dévoilée sur la façade de la mairie de Murat, dans le Cantal, en guise de soutien aux quatre otages français retenus par AQMI. 

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Dans la nuit du 15 au 16 septembre 2010, sept Français sont enlevés au Niger par AQMI. Sur place, ils travaillaient pour Areva et Vinci. En février 2011, trois d'entre eux sont libérés dont la femme de Daniel Larribe. A Murat, lundi, ses quatre frères et sœurs ont assisté à la pose d'une banderole sur la façade de la mairie en guise de soutien aux quatre otages encore retenus. "Le président du Niger nous a dit qu'ils étaient toujours en vie, explique Lise Larribe, qu'ils étaient malades et qu'on les promenait de droite à gauche".
 

De gauche à droite: Pierre Legrand, Marc Feret, Daniel Larribe and Thierry Dole. Les quatre ressortissants français sont retenus en otage par AQMI depuis septembre 2010 et leur enlèvement au Niger. © SAHARA MEDIAS / AFP
Daniel Larribe n'est pas un inconnu à Murat. Il a de la famille dans les environs de la petite commune du Cantal, c'est pour cette raison qu'elle a souhaité donner ainsi un signe de soutien. Lundi 20 mai, le compteur affiche 977 jours de captivité pour les quatre ressortissants français retenus par Al-Qaïda au Maghreb Islamique, Pierre Legrand, Marc Feret, Thierry DolE et Daniel Larribe.


 

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