C'est officiel depuis janvier dernier. Le cheval d'Auvergne est reconnu par le Ministère de l'Agriculture comme race équine à part entière. La 53ème du nom. La 8ème race de territoire. Une belle reconnaissance pour la race auvergnate. Et pour l'association qui se bat pour sa relance depuis 20 ans.
C'est l'histoire d'un petit cheval auvergnat. De montagne et polyvalent. Un cheval à tout faire. Pas plus haut que 150 centimètres. Pas très gros (550 kg en moyenne). Très osseux, une petite tête, l'oeil bordé, en amande, un nez de renard (clair au début puis de plus en plus foncé), une crinière fournie et ondulée, une double croupe. Ajoutez à cela un dos relativement court, l'épaule légèrement inclinée pour pouvoir tracter et trotter. Et, ce qui ne gâche rien, un très bon caractère. Le partenaire idéal pour les loisirs, les randonnées ou le tourisme équestre.
Un petit cheval de montagne victime de la mécanisation et de l'évolution des modes de vie. Son emploi n'étant plus justifié, comme bon nombre d'espèces, il fut voué à disparaître. Son élevage, florissant jusqu'à l'aube du XXème siècle, n'a plus cessé de décroître.
Au point de tomber à 32 exemplaires il y a 20 ans.
450 chevaux de race auvergne en France
Aujourd'hui, grâce au combat de l'ANCRA (Association pour la Sauvegarde et la Relance du Cheval Auvergne) on compte environ 450 têtes dont la majorité dans le Massif Central.Un long et patient travail de préservation qui vient d'être récompensé par la commission du livre généalogique et la commission nationale de gestion génétique du Ministère de l'Agriculture. En janvier dernier, ces deux instances officielles ont reconnu le petit cheval d'Auvergne comme une race équine à part entière. Au même titre que le Percheron, le Comtois ou le Camarguais. La 53 ème race. La 8ème race de territoire.
Une belle reconnaissance pour la race auvergnate. Un sacré vecteur d'image pour la région.