Michel Mercier est à nouveau candidat aux élections sénatoriales.Il a présenté ce matin sa liste composée majoritairement d'élus ruraux .Une "liste d'opposition constructive", centriste, modérée, qui souhaite " faire réussir le nouveau département du Rhône avec sa métropole".
Michel Mercier n'a pas attendu pour annoncer dés lundi matin sa candidature aux élections sénatoriales et présenter sa liste, une liste "modérée" soutenue par l'UDI et qui se veut pragmatique : "Si le gouvernement veut faire des réformes responsables , nous pourrons les voter " affirme -t-il d'emblée .Une liste d'opposition constructive, donc, qui entend bien défendre sa propre conception du redécoupage territorial en cours. Autour de Michel Mercier, nombre d'élus ruraux qui comme lui, représentent la "diversité des territoires" et dont certains expriment ouvertement leur inquiétude sur cette question.
"La réforme annoncée est un peu enterrée, observe Michel Mercier .La suppression des départements, le gouvernement y a renoncé et plus personne ne sait qui va faire quoi ." Une réforme que l'ancien ministre et président du conseil général du Rhône appelle pourtant de ses voeux, mais sur un mode consensuel : "On ne peut en faire une question partisane et je regrette que le gouvernement n'ait pas recherché un accord large entre l'opposition et la majorité".
Lui se dit hostile à l'uniformité et défend un projet qui tiendrait précisément compte des diversités propres à chaque région : Le législateur devrait selon lui " fournir une boîte à outils " pour offrir des réponses différenciées selon les territoires :" L'idée est d'avoir l'organisation la plus efficace possible pour faire face à une raréfaction des moyens (...).On n'a pas besoin d'avoir tout pareil " conclut -il avec la bonhomie qu'on lui connaît.
Autour de Michel Mercier donc , une dizaine d'élus Rhôdaniens dont quatre femmes, déjà trés impliqués dans des intercommunalités ou des regroupements de communes. Parmi elles, Michèle Vullien ,maire de Dardilly ,vice-présidente du grand Lyon en charge des transports collectifs à la communauté urbaine de Lyon, et donc membre de l'éxécutif de Gérard Collomb. Michèle Vuillain, qui se défend d'être cataloguée à gauche ,revendique plutôt l'héritage de Raymond Barre. Mais une liste centriste avec la présence de maires du groupe "Synergie avenir", qui ont fait élire Gérard Collomb à la présidence de la Métropole contre l' UMP , voilà qui devrait faire grincer des dents à droite, où les rancoeurs sont toujours vivaces ...
L'interview de Michel Mercier,Maire de Thizy les Bourg sur le rédécoupage territorial et la diminution du nombre de parlementaires.