C'est une petite station au grand passé qui vient de revenir… de nulle part. Il y a encore 3 ans, on ne donnait pas cher de la peau de San Sicario. Une station olympique, lors des J.O. de Turin. Alpexpress, le rendez-vous transfrontalier de France 3 Alpes, s'est rendu sur place.
Ruinée par les spéculateurs immobiliers, le dernier hôtel y avait fermé ses portes, rattrapé par la faillite. Les commerces partaient un à un. Même le supermarché répondait aux abonnés absents. Jusqu'à ce que des propriétaires d'appartements de San Sicario décident de prendre les choses en mains. Par le biais d'une coopérative, une trentaine d'entre eux a racheté l'immobilier commercial de la station.
Certains journaux économiques transalpins s'étaient alors gentiment moqués de cette "coopérative de riches", lassés des dérives d'un certain affairisme immobilier et qui se tournait finalement vers des modèles économiques empruntés aux grandes régions "rouges" du centre de l'Italie, comme l'Emilie Romagne (Bologne) avec ses grandes coopératives ouvrières fondées par les communistes de l'après-guerre.
Quoiqu'il en soit, cette coopérative par actions, unique dans le panorama du ski italien, est le seul modèle qui permet désormais à San Sicario d'envisager une stratégie de développement à long terme, loin des opérations immobilières juteuses au profit de quelques-uns.
>> Alpexpress du 7 mars
Côté suisse, pas de séparation de l'Eglise et de l'Etat chez nos voisins helvètes. Dans un petit village, ce sont les écoliers de l'école publique qui ont la charge de sonner chaque jour les cloches de l'église.