Deux jours après le tremblement de terre qui a sévi au Népal, la liste des victimes ne cesse de s'allonger. Plus de 3 200 morts pour l'instant. Roshan Karki, étudiant Népalais à Clemont-Ferrand découvre, impuissant, son pays dévasté.
Depuis samedi soir, Roshan Karki, étudiant en première année de médecine à Clermont-Ferrand, est rassuré. Il sait que ses parents et ses deux frères qui habitent à 600 kilomètres à l'est de Katmandou, sont en vie. Il a réussi à joindre sa famille samedi dans la soirée.
Une trentaine de secousses
"Les gens sont dehors, ils ne sont pas dans la maison. Ils sont sous les tentes, ils ont des choses à manger sous les tentes. Ils sont en panique,il y a des secousses toutes les heures...ils ont eu une trentaine de secousses dans la journée".
Dans son petit appartement à Aubière, à 5 000 kilomètres de chez lui, il ne se passe pas une heure sans que Roshan ne consulte un site de prévision des séismes. L'important pour lui est de pouvoir rester connecté à son pays.
C'est dur de voir la situation dévastatrice de mon pays
Mais il est difficile pour Roshan de découvrir, impuissant, l'état de son pays dévasté.