Les 6 et 13 décembre prochains, c'est élections régionales. Les premières pour élire les représentants de la nouvelle grande région Auvergne-Rhône-Alpes. En ce moment, les partis politiques fourbissent leurs armes, choisissent leur chef de file et leurs candidats. L'heure des négociations a sonné.
En janvier 2016, au Conseil Régional de Lyon, capitale d'Auvergne-Rhône-Alpes, 204 nouveaux élus vont sièger. Pourtant, seuls 44 seront... auvergnats. Ils seront 19 du Puy-de-Dôme, 11 pour l'Allier, 8 de Haute-Loire et enfin 6 pour représenter le Cantal.
Les places sont donc chères. La région attise les convoitises. François Bayrou croit voir un espace s'ouvrir pour le centre. Partout en France, le Modem part à la bataille, uni, avec l'UMP et l'UDI, sauf… en Auvergne-Rhône-Alpes. Ici, le parti centriste exclut tout rapprochement avec Laurent Wauquiez.
Nous émettons des réserves par rapport au positionnement très droitier de Laurent Wauquiez qui ne correspond pas à la sensibilité générale de cette région, plutôt très modérée. Michel Fanget, président du MoDem du Puy-de-Dôme.
Pas d'alliance entre le Modem et l'UMP. A gauche, pas d'alliance entre les Verts et le PS. Au premier tour, les écologistes ont choisi l'autonomie. Leurs deux têtes de listes sont rhônalpines. Les écolos auvergnats préparent la fusion en organisant des séminaires communs avec leurs camarades lyonnais.
Les militants d'Europe Ecologie ont majoritairement voté pour ouvrir leurs listes au parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon ou à Nouvelle Donne. Les négociations peuvent donc commencer.On n'est pas dans une démarche d'opposition, à se dire c'est l'Auvergne contre Rhône-Alpes, donc nos 7 élus sortants contre leurs 37 élus sortants. On voit juste ce qui a fonctionné d'un côté comme de l'autre pour harmoniser les projets et faire un groupe qui fonctionne. Nicolas Bonnet, Secrétaire régional d'Europe Ecologie Les Verts en Auvergne