Ce mardi 3 février, des enseignants sont en grève à l'appel de la FSU, pour réclamer de meilleures conditions de travail, défendre la formation et la revalorisation des salaires. A Grenoble, l'Établissement Supérieur du Professorat et de l'Éducation est également bloqué.
"Des conditions d'entrée dans le métier inadmissibles", voilà ce que dénoncent, en partie, les étudiants et stagiaires professeurs de l'Espé, qui ont bloqué l'ancien IUFM de Grenoble dès 7 heures, ce mardi matin. Le blocage a été levé à midi, après la promesse d'une entrevue avec la directrice. Motifs de leur grogne: "la surcharge de travail, la désorganisation des emplois du temps, le statut à cheval entre étudiants et professionnels". Ces jeunes enseignants dénoncent, au passage, les inégalités entre Académies pour passer un "concours encore national".
En attendant, ces futurs profs enverront une délégation à la manifestation organisée par la FSU à Grenoble, dès 14 heures. Le corps enseignant profite de cette journée d'action pour évoquer, lui aussi, ses conditions de travail. Une grève peu suivie, selon le rectorat, pas plus de 6% d'absents.
Reportage de Maxence Regnault et Yves-Marie Glo