Anne-Sophie Girollet, étudiante en médecine à Lyon, avait disparu dans la soirée du 19 mars 2005, après avoir participé à un gala de danse à Mâcon. Le meurtrier présumé de la jeune femme de 20 ans sera jugé l'an prochain devant la cour d'assises, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.
Ce soir du 19 mars 2005, la jeune étudiante était présente à Mâcon pour un gala de danse. Anne-Sophie Girollet avait ensuite pris sa voiture pour rejoindre son petit ami à Charnay-lès-Mâcon. Une destination qu'elle n'atteindra jamais. Son corps a été retrouvé le 2 avril 2005, flottant dans la Saône près d'un pont de Mâcon. L'étudiante est morte par suffocation. Sa voiture avait également été retrouvée immergée dans la rivière, trois jours après sa disparition. Le meurtrier présumé de l'étudiante lyonnaise sera jugé plus de dix ans après les faits. Il sera renvoyé devant la cour d'assises de Saône-et-Loire, à Chalon-sur-Saône, en 2016.
Une enquête relancée en 2012 grâce à l'ADN
Pendant plusieurs années, l'enquête avait piétiné jusqu'en 2012. Grâce aux progrès de la science, des traces partielles d'ADN retrouvées sur la voiture de la victime avaient alors permis de conduire les enquêteurs jusqu'à un suspect.Il s'agit d'un quinquagénaire, inscrit au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) après plusieurs condamnations pour vols, recel de véhicules et violences. Dans l'affaire Girollet, il a été interpellé puis mis en examen en juin 2012 pour "enlèvement, séquestration et homicide volontaire". Placé depuis en détention provisoire, l'homme nie être l'auteur de ce meurtre.