
Une "ville fantôme", sans habitants mais avec feux rouges, routes et abribus: bienvenue à Transpolis, le terrain de jeu, grandeur nature, des inventeurs des mobilités de demain. Le site est implanté dans la plaine de l'Ain, à Saint-Maurice-de-Rémens, à une cinquantaine de kilomètres de Lyon.
Transpolis, c'est une portion d'autoroute d'un kilomètre de long. Un réseau de petites routes sinueuses façon voies départementales ou routes de campagne. Et surtout une mini ville factice de 30 hectares et ses 12 kilomètres de "rues" recyclant un ancien site militaire de stockage de munitions.
Transpolis, la drôle de ville fantôme dans l'Ain
Reconstituer les handicaps ou obstacles d'une vraie rue, dans la vraie vie citadine… c'est par exemple crucial avant le lancement d'une navette autonome. Il s'agit par exemple de tester le "dialogue" entre véhicules autonomes et équipements de sécurité "intelligents". Transpolis permet ainsi de tester la connectivité en milieu urbain.
Transpolis : un projet à 18 millions d'euros
Le conseil départemental de l'Ain a racheté le site abandonné par l'armée pour le mettre à disposition de Transpolis pendant cinquante ans. 18 millions d'euros y sont alors investis et une première tranche de travaux achevée à l'été 2018. Le projet Transpolis est porté par des collectivités, un institut de recherche sur les transports (IFSTTAR), mais aussi évidemment par des partenaires privés, constructeurs de véhicules.