Selon l'INRA , une réduction de l'usage des pesticides par les agriculteurs n'entraînerait pas de perte de performances dans certaines conditions d'exploitation. Elle est donc possible économiquement mais elle demande "un accompagnement des agriculteurs" et "l'organisation des filières".
Une étude publiée par l'Institut de la recherche agronomique (INRA) et Agrosolutions publiée le 27 février 2017 dans la revue scientifique "Nature plants" jette un pavé dans la mare.
"Une réduction significative de l'usage des pesticides est possible sans dégrader, à l'échelle de l'exploitation agricole, les performances productive et économique".
Cette étude est basée sur l'usage de produits phytosanitaires et de productivité de 946 fermes témoin ,"présentant des niveaux contrastés d'usages de pesticides et couvrant une diversité de pratiques agricoles francaises". Toujours selon cette étude, un scénario prévoyant la réduction de 30% des produits phytosanitaires (herbicides,fongicides et insecticides) permettrait une rentabilité au moins équivalente. Mais cette évolution doit aussi prévoir l'accompagnement des exploitants et l'organisation des filières.
Sylvie Cozzolino et Jean Perrier sont allés dans l'Ain voir ce que les céréaliers pensaient des conclusions de cette étude :