Dans l'Allier, un agriculteur a transformé la ferme familiale, jusqu'alors dédiée à l'élevage, en culture de noisettes. Cette production est une première en Auvergne. L’agriculteur espère désormais lancer une pâte à tartiner locale, fabriquée à partir de ses noisettes. 

Dans l’Allier, à Ebreuil, un agriculteur a décidé de passer de l’élevage animal à la culture de noisettes, une première en Auvergne. Un an après ce changement de cap, Nicolas Perrin a enfin pu ramasser les noisettes de sa toute première récolte. Dans sa cuisine, il les torréfie, les transforme, les assemble avec du chocolat et du caramel. Il veut créer la première pâte à tartiner produite dans l'Allier : « On se lance, on essaye, on fait de petites quantités pour faire partager avec nos proches, nos amis, on leur fait goûter. On avance malgré tout, car ce n’est pas notre métier de base. On est avant tout agriculteurs, donc on apprend un peu sur le tas. »

La culture de noisettes, une première en Auvergne

Agriculteur avant tout, Nicolas Perrin est devenu il y a un an producteur de noisettes. Il a plaqué son emploi salarié pour reprendre la ferme paternelle mais il a voulu dire adieu aux veaux, aux vaches et aux cochons. Il a planté 22 hectares de noisetiers, une culture qui n'existait pas jusqu'ici en Auvergne : « Récolter, cultiver autour des arbres, c’est quelque chose qui me tenait vraiment à cœur. La noisette, c’est parce que j’ai toujours été un gourmand et que j’adore la noisette. Personne n’en fait autour de chez nous. Je pense qu’en agriculture, il faut être capable de se démarquer », explique Nicolas Perrin.

La pâte à tartiner pour valoriser sa récolte

Pour se démarquer encore plus, l'idée de la pâte à tartiner version bourbonnaise a fini par s'imposer à Nicolas Perrin : « L'objectif premier était de vendre les noisettes aux huileries : on les casse, on les envoie, la valorisation du produit n’est pas la meilleure possible. En transformant la noisette en pâte à tartiner, forcément, on augmente la plus-value du produit. Il reste 24 jours de collecte pour notre financement participatif, l’objectif est de récolter 10 000 euros, on va tenter le coup. » Car, pour produire sa pâte à tartiner à plus grande échelle, Nicolas Perrin a besoin de construire un atelier de fabrication. Il vient de lancer une campagne de financement participatif pour l’aider à mener à bien son projet. Ce mardi 3 mars, il a déjà récolté plus de 7 700 euros.
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