Depuis 2016, dans l'Allier, un observatoire de la biodiversité a été mis en place auprès d'agriculteurs volontaires. Une fois par mois, des relevés permettent de compter les insectes. Ceci permet de connaître la richesse de la biodiversité des champs, en rapport avec le mode de production.
Sur le bord d’un champ de blé : des nichoirs pour abeilles solitaires. Dans cette exploitation agricole de Loriges, dans l’Allier, une fois par mois, on recense le nombre d’abeilles mais également d’invertébrés cachés sous des planches. « On compte sur les 32 loges, le nombre de loges occupées. Cela nous donne des informations sur la présence de pollinisateurs autour de la parcelle », explique Catherine Brenon, animatrice de l’association Symbiose Allier.
Cela fait 20 ans que Jean Martin s'est lancé dans l'agriculture raisonnée. En participant à cet observatoire, ce céréalier espère avoir confirmation que sa pratique agricole, qui limite les pesticides, est bien bénéfique à l'environnement.
« Je suis persuadé que, plus il y aura de vie au niveau du sol (…) plus la parcelle pourra donner le meilleur », indique-t-il.
C'est l'occasion aussi pour lui d’obtenir un maximum d’informations pour améliorer sa façon de produire. Une fois récoltées, les données seront étudiées par un bureau d'études dont la mission sera de mettre en avant les pratiques bénéfiques pour l’environnement.
Trente agriculteurs, aussi bien conventionnels que biologiques, participent à cet observatoire dans l'Allier. Les données recueillies remonteront également jusqu'au Museum d'histoire naturelle de Paris à l'origine de cette étude à l'échelle de toute la France.