Près de Vichy, Paul, 13 ans, est un passionné de pêche à la carpe. C’est grâce à des vidéos sur YouTube qu’il a perfectionné sa technique. Et ça marche ! Il a même créé un groupe d’adolescents férus de pêche.
À l’âge où certains ne sortent pas de leur chambre pour jouer aux jeux vidéo, Paul Thielland lui préfère les longues parties de pêche sur les bords d’Allier. À 13 ans, cet habitant de Cusset, près de Vichy, est un passionné de pêche à la carpe depuis 2 ans.
Son grand-père l’a initié aux rudiments de la pêche alors qu’il n’avait que 4 ans. Mais c’est en regardant des vidéos sur Internet qu’il a développé sa technique :“J’ai appris tout seul grâce à des vidéos sur YouTube. J’y ai trouvé des techniques, de la théorie. Au fur et à mesure j’ai progressé”.
"Ce qui me plaît le plus, c’est l’adrénaline que cela procure"
Il suit plusieurs YouTubeurs comme Aminiak Fishing, Carpe division avec des tutos. Paul raconte : “Younes Gonzalez m’a donné envie de pêcher la carpe en rivière et en street-fishing (pêche en milieu urbain, NDLR). Grâce à ces tutos, j’ai pu vraiment progresser. Tout est détaillé. Le soir je regardais un épisode et dès le lendemain je pouvais le mettre en application”.
Cet élève de 5e prend plaisir à pêcher dès qu’il le peut : “Cet été, j’allais pêcher tous les jours. Sinon j’y vais les soirs, le samedi et le dimanche. J’y vais souvent tout seul. Ce qui me plaît le plus dans la pêche, c’est l’adrénaline que cela procure. Je ressens aussi de la fierté, liée au travail à effectuer avant de pouvoir pêcher. Il faut savoir amorcer, sonder, observer et attendre”.
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Un groupe de jeunes pêcheurs
Il est un adepte du no-kill, une pratique qui consiste à relâcher vivants les poissons pêchés. Une passion qu’il partage avec un groupe d’adolescents : “J’ai créé un groupe de jeunes pêcheurs cette année. On se retrouvait souvent et on s’est dit qu’on allait faire une team. On est de plus en plus. On est une dizaine aujourd’hui. On se regroupe régulièrement. Je me suis fait de bons copains”. Ensemble, ils pratiquent la pêche en milieu urbain.
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Paul poursuit : “Avec des copains, durant l’été, on aime bien aller pêcher vers 3 ou 4 heures du matin. On y reste jusqu’à 6 ou 7 heures”. Sa plus belle prise reste une carpe de 14,8 kg, pêchée fin juin. De quoi susciter les convoitises : “Il y a eu un moment où j’ai enchaîné les prises de carpes sur le lac d’Allier, et ça a pu faire des jaloux”.
Mais le collégien reste serein : “Il faut pêcher pour soi, ne pas être pressé. Il faut aussi être persévérant et avoir confiance en soi”. Dès qu’il le peut, Paul enfourche sa trottinette et file avec tout son matériel sur les bords d’Allier, avec une idée en tête, améliorer sa technique.