Pour cette semaine de la rentrée, il faudra faire avec les allergies à l’ambroisie dans le département de l’Allier. Les conditions météorologiques favorisent la concentration pollinique et les risques d’allergies seront très élevés dans le département.
Un temps chaud et ensoleillé est prévu pour la semaine de la rentrée. Alors que le 1er septembre marque normalement l’automne météorologique, pourtant le temps sera estival dans les prochains jours avec un grand soleil et une hausse des températures. Des conditions météorologiques qui favoriseront la poursuite de la floraison de l’ambroisie avec l’émission de fortes concentrations polliniques dans l’air. Le risque d’allergie sera élevé dans 13 départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, notamment dans l’Allier.
Il pourrait y avoir des records pour ce début du mois de septembre à la fois pour les températures et pour les quantités de pollens d’ambroisie. L’intégrale pollinique, autrement dit la quantité de pollens.jours/m³ d'air, est de 247 à Vichy, selon le Réseau national de surveillance aérobiologique. Il est de 56 à Clermont-Ferrand.
La région Auvergne-Rhône-Alpes la région la plus touchée
L'impact des pollens issus de l'ambroisie est en pleine augmentation, faisant de l'Auvergne-Rhône-Alpes la région la plus touchée de France. Ainsi, on compte en moyenne 7 800 signalements par an, soit 79 % du total des signalements en France. Le pourcentage de personnes allergiques à l'ambroisie est de l’ordre de 20 % dans les zones où la population est la plus exposée à ce pollen. Les pollens d'ambroisie se déplacent facilement et sont particulièrement présents et nocifs de début août au mois d’octobre. Une personne allergique peut développer les symptômes suivants : rhinite, écoulement nasal, trachéite, toux, conjonctivite et quelquefois urticaire ou eczéma. L’allergie peut conduire à un processus inflammatoire chronique allant jusqu’à l’apparition et l’aggravation de l’asthme.
L’Agence régionale de santé incite les particuliers à empêcher la prolifération de l’ambroisie en la détruisant. Actuellement, la lutte est encadrée par un arrêté préfectoral dans chaque département de la région qui rend obligatoire la destruction de l’ambroisie.