Roland Desbordes,l'un des fondateurs de la Criirad, était l'invité du 19/20 Rhône-Alpes. Il estime que si une nouvelle catastrophe nucléaire survenait aujourd'hui,"car c'est probable en Europe",la communication prévaudrait toujours sur l'information scientifique, comme à Tchernobyl et Fukushima
"S'il y avait un accident (nucléaire) demain , est-ce qu'on agirait autrement ?" Roland Desbordes , l'un de ceux qui a crée la Crrirad pour contrer le discours officiel au moment de Tchernobyl , estime que non ....Il estime précisément que depuis cette catastrophe , les choses ont beaucoup changé avec l'émergence d'internet mais que la communication s'imposerait toujours, aux dépens de l'information, comme ce fut encore le cas lors de Fukushima. "On est inondé de dossiers qui n'ont aucun interêt ,explique -t-il , mais on ne peut pas rencontrer les experts , on n' est pas dans le dialogue".
Roland Desbordes rappelle que la raison d 'être de la CRIIRAD à l"époque de Tchernobyl était précisément de fournir une information indépendante vis à vis des pouvoirs publics : "Nous sommes des militants, reconnaît -il,mais pas politiques. Notre exigence est d'abord scientifique".