L'inventeur du bouton-pression a quelques problèmes... de pression de la part de ses salariés en ce moment. A Grenoble notamment, les employés du cours Berriat sont nombreux à suivre une grève contre la suppression des augmentations générales.
Pour se faire entendre, les salariés de ARaymond basés dans le centre-ville grenoblois n'ont qu'à sortir de leur usine. Depuis le lundi 24 mars, ils bloquent régulièrement les trams et automobilistes qui circulent sur le cours Berriat. Entre 5 et 10 petites minutes de blocage seulement pour éviter l'intervention des forces de l'ordre.
Une action motivée par "une crise sociale" au sein du groupe qui compte aujourd'hui 680 salariés. Un syndicaliste de la CGT explique: "la direction veut supprimer les augmentations générales et elle tend à privilégier les cadres dans son nouveau système de répartition des augmentations". Du côté des Ressources Humaines, on dit ne pas comprendre ce mouvement.
Le discours des grévistes assez étonnant dans une entreprise reconnue pour "son esprit familial" depuis 1865. Le "dialogue social" a l'air de souffrir aujourd'hui. Il faut dire que le groupe s'est fortement développé ces dernières années avec une internationalisation remarquée depuis 2008.