A partir de ce lundi 21 janvier, cinq hommes âgés de 33 à 68 ans seront jugés devant les assises du Rhône, à Lyon. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à trois attaques de distributeurs de billets et de fourgon blindé en bande organisée. Des braquages perpétrés dans la Loire en 2013 et 2014.
Cinq hommes sont jugés à partir de ce lundi 21 janvier, devant les assises à Lyon. Ils sont accusés d'avoir participé à des attaques de distributeurs automatiques de billets et à l'attaque d'un transport de fonds. Des attaques perpétrées à l'aide d'explosifs. Ils devront répondre de ces faits commis en bande organisée dans la région de Saint-Etienne. Le verdict est attendu le 1er février.
Deux distributeurs automatiques et un fourgon blindé attaqués
La première attaque de distributeur à l'explosif remonte à novembre 2013. Elle a été commise au nord de l'agglomération stéphanoise. La façade d'un DAB d'une agence du Crédit Agricole avait été détruite par un puissant explosif. Les malfaiteurs étaient repartis bredouilles, le distributeur avait gardé les billets.
La seconde attaque a été commise fin décembre 2013 sur un distributeur du quartier de Terrenoire. C'est la porte du local d'accès au DAB qui avait été détruite. Lors de cette attaque, l'employé d'une entreprise de transports de fonds qui alimentait la machine au moment des faits avait été très grièvement blessé par l'explosion. Les braqueurs avaient réussi à mettre la main sur plus de 90 000 euros.
Enfin, en octobre 2014, les accusés sont soupçonnés d'avoir braqué un transport de fonds. L'attaque avait eu lieu sur le parking d'une station service de Saint-Jean-Bonnefonds, près de l'autoroute A47. Deux personnes armées de fusils d'assaut kalachnikov avaient tiré sur le véhicule blindé, où se trouvaient trois convoyeurs. Tandis que l'un des malfrats s'apprêtait à fixer une charge explosive sur le fourgon, l'attaque s'était soudainement arrêtée: les malfaiteurs avaient pris la fuite, l'un d'eux s'étant accidentellement tiré une balle dans un pied. Outre des traces de sang, les enquêteurs avaient retrouvé sur place 44 douilles de calibre 7,62 mm.
Trois hommes avaient été interpellés fin avril 2015.