Avant Romain Bardet, deuxième derrière Froome sur le Tour de France 2016, d'autres Auvergnats se sont illustrés sur la Grande Boucle. Roger Walkowiak ou Raphaël Geminiani sont, en leur temps, montés sur le podium.
Jusqu'à l'exploit de Romain Bardet, le coureur cycliste le plus célèbre en Auvergne est Raphaël Geminiani. Cinquante Grandes Boucles au compteur comme coureur, consultant ou directeur sportif.
En 1951 Raphaël Geminiani termine second derrière le suisse Hugo Koblet. En 1958 il porte plusieurs fois le maillot jaune mais termine troisième.
Lors du Tour 1951, "Gem" remporte la première étape auvergnate devant un vélodrome Philippe Marcombes comble et réalise le rêve de tout coureur, s'imposer devant son public sur une étape du Tour.
"Quand j'arrivais à Clermont, j'avais un moral du tonnerre, ça m'a toujours transcendé. J'aurais voulu que le Tour se passe uniquement dans mon Auvergne..."
Roger Walkowiak se passionne pour le cyclisme alors qu’il est un jeune apprenti tourneur dans une usine de Montluçon. Il s’illustre au sein de plusieurs équipes et dans plusieurs courses au début des années 50. Lors du Tour 1956, profitant de la défaillance des favoris et de sa forme éclatante, il s'empare du titre au Parc des Princes pour la 43e édition du Tour de France.
L'un des plus grands coureurs des années trente est né dans le Cantal.
Antonin Magne remporte deux fois le Tour en 1931 et en 1934.
A l'époque, on l'appelait Tonin la Méthode ou Tonin le Sage. Un coureur discret qui professait que "la gloire n'est jamais où la vertu n'est pas".
Lors de sa victoire en 1931, sa vitesse moyenne était d'un peu plus de 28 km à l'heure. Aujourd'hui grâce à l'état des routes et à l'amélioration du matériel la vitesse moyenne d'un vainqueur du Tour peut atteindre 40 km à l'heure.
Le cantalien Louis Bergaud n'a jamais atteint le podium du Tour mais lui aussi s'est illustré : en sept participations il a remporté deux étapes. Son meilleur classement : il s'est classé septième en 1954.