Le Cantal est resté fidèle à ses résultats électoraux en plaçant Laurent Wauquiez largement en tête avec 44,34%, le double du score réalisé par Jean-Jack Queyranne qui totalise 22,44%. Voici les réactions d'Alain Calmette (PS) et de Vincent Descoeur (LR).
Du côté d'Alain Calmette, député socialiste de la première circonscription du Cantal, les résultats ne sont pas une débacle dans ce qui est le plus petit département, en nombre d'électeurs, de la nouvelle grande région.
"On ne peut pas crier victoire ce soir, néanmoins, le score du Cantal est à peu près conforme au score national. Sur nos bastions comme Aurillac, nous sommes largement au-dessus (NdR : du score national). Disons que nous résistons à cette vague de droitisation dont je retire essentiellement quand même le fait que le Front National arrive en tête aujourd'hui et est le premier parti de France et que ce qui pouvait sembler un cauchemar un peu lointain devient maintenant une réalité. J'espère que l'ensemble de la classe politique républicaine en prendra conscience."
Vincent Descoeurs (LR), président du conseil départemental du Cantal, est quant-à lui très satisfait des résultats de Laurent Wauquiez dans son département, seul moyen selon lui que le Cantal ne soit pas oublié au sein de la future grande région.
"Je suis bien évidemment satisfait puisque Laurent Wauquiez arrive très largement en tête à l'issue de ce premier tour et il devance le président socialiste sortant de la région Rhône-Alpes. Je crois que les Cantaliens ont très largement fait le choix du candidat qu'ils estiment le seul à-même de s'assurer d'un équilibre entre les différents départements de cette région et, quelque part, capable de défendre les intérêts du département du Cantal.