Un conflit opposait les anciens dirigeants et les acquéreurs de Lafa Collectivités, une entreprise de meubles à Aurillac. Le tribunal a donné raison à ces derniers et l’entreprise peut voir son avenir plus sereinement.
Le tribunal de commerce d'Aurillac a tranché dans le conflit qui oppose les acquéreurs d'une entreprise, Lafa Collectivités, à leurs anciens dirigeants. Et il vient de donner en partie raison aux premiers, estimant que les vendeurs ont dissimulé des informations, lors de la cession de l'entreprise en 2012. La PME, qui fabrique des meubles pour les collectivités, emploie 250 personnes.
Car il y a encore quelques heures, l'avenir de l’entreprise était clairement posé. Tout pouvait dépendre du jugement du tribunal de commerce d'Aurillac. Un jugement rendu public mardi 13 décembre, et qui fait notamment le constat que les ex-dirigeants de cette PME aurillacoise n'ont pas donné toutes les informations nécessaires aux repreneurs.
Plus précisément, juste après avoir signé le protocole de la transaction, les vendeurs ont entamé une procédure juridique contre l'Union des Groupements d'Achats Publics, le plus gros client de Lafa Collectivités.
Sans connaître le résultat du jugement du tribunal de commerce, Lafa Collectivités, un des plus importants employeurs du bassin aurillacois, a vu son avenir peu à peu se dégager. La confiance du plus gros client a été regagnée et pour la première fois depuis la reprise, les comptes de l'entreprise sont équilibrés.