Quand les chocolatiers trouvent des astuces pour s'adapter à une flambée des prix de 300% du cacao en pleine fêtes de Noël

Le chocolat est la star des fêtes de Noël. Il se décline sous toutes les formes sur les tables et sous le sapin. Mais avec la flambée du cours du cacao les artisans fabricants doivent s'adapter et trouver des astuces pour ne pas répercuter cette hausse.

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Les fêtes de Nöel riment souvent avec chocolat. De la bûche, aux petits carrés qui accompagnent le café, le cacao que contiennent ces douceurs a pourtant connu une augmentation spectaculaire de 300% atteignant la barre des 10.000 euros la tonne. Alors pour continuer à vendre à des prix raisonnables, les chocolatiers ont trouvé la parade.

La saison du chocolat

La cadence est soutenue dans cet atelier de fabrication. Ces pièces de Noël défilent et se multiplient sur ce tapis de chocolat. En cette période de fêtes, les carnets de commandes sont bien remplis.

"C'est une période assez stressante", reconnaît Pierre Previdente, fondateur de la chocolaterie "Agnès et Pierre". "Il faut répondre à toutes les demandes des entreprises, des CE pour les cadeaux aux salariés, mais aussi aux particuliers pour la décoration de leurs tables de fête ou pour les repas de famille".

Si ce chocolatier continue à bien travailler, c'est parce qu'il n'a pas répercuté la hausse de 300% du cours du cacao cette année sur le prix de vente. Pour garder les mêmes tarifs, l'artisan a mis en place une stratégie, qu'il juge payante.

Maintenir des prix raisonnables

"En amont, on a travaillé avec nos fournisseurs, pour renforcer nos partenariats avec eux", explique Pierre Previdente. "Ensuite, en matière de livraison, on a réussi à retarder certains arrivages après les fêtes. Il y a d'autres produits qu'on a pu acheter en amont. Tout ça nous a permis de faire passer le plus gros des augmentations et de la crise".

Dans cet autre laboratoire d'une pâtisserie, les fabrications de bûches ont commencé et les commandes sont déjà bouclées pour le réveillon de noël. La jeune enseigne est victime de son succès. Elle non plus n'a pas voulu faire subir la hausse des matières premières aux consommateurs.

Varier les matières premières

"Plutôt que de faire une bûche 100% chocolat on a fait une bûche chocolat noisette", raconte Maxime Ferrié, gérant d'une pâtisserie. "On a essayé de trouver des solutions en faisant des bûches qui nécessitaient moins de coûts matières et qui nous permettent de pallier le manque de rentabilité des bûches au chocolat".

"Sur cette première année, on fait un effort", rajoute Mylène Colombié, son associée. "En 2025, on va voir comment on peut répercuter tout ça pour que tout le monde s'y retrouve, autant le client que nous".

Augmentation du cours ou pas, le chocolat se vend toujours aussi bien cette année. Les artisans ont su trouver des solutions pour rester attractifs. Il faut dire qu'à cette période l'année, ils réalisent 50% de leur chiffre d'affaires.

Écrit en collaboration avec Nathalie Roujeau

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