A Aurillac, l'association de culture urbaine Session Libre fête ses 20 ans et les 10 ans de son skate park couvert. L'intérêt pour la pratique du skate et du BMX est en constante augmentation, comme le prouve la fréquentation des cours de la Riding School.
A Aurillac, pour les 20 ans de l’association de culture urbaine Session Libre, destinée à la pratique du skateboard et autres sports de glisse en skate park, les cours dispensés aux jeunes adolescents enregistrent une hausse de fréquentation. Ces jeunes, de 8 à 14 ans, enchaînent déjà figures et sauts à plusieurs mètres de hauteur.
"On s'éclate"
Le BMX permet à ces jeunes de se dépenser en intérieur comme en extérieur et d’imiter les champions : « J’ai essayé une fois, et comme j’aime beaucoup le vélo je me suis inscrit aux cours, et maintenant c’est devenu ma passion », explique Noé, 14 ans. « Chaque fois on apprend de nouvelles choses. On est toujours en mouvement, ça ne s’arrête jamais et on est entre copains, on s’éclate », surenchérit Clément, un autre élève de la Riding School.
Une fréquentation en hausse
S’il est ludique, le BMX reste avant tout un sport exigeant qui nécessite une technique bien maitrisée. Boosté par l'arrivée de ces disciplines au Jeux Olympiques, aux vidéos les unes plus impressionnantes que les autres sur internet, l'engouement est nettement reparti à la hausse. « On a 4 cours de BMX proposés sur la semaine, le mardi, mercredi, jeudi et samedi. Avant, on n’en avait que 3, donc oui, ça montre bien qu’il y a une évolution. On a 10 élèves de plus par rapport à l’année dernière », se félicite Pierre Mercier, directeur de l’Epicentre.
Dix ans de skate park couvert
Grâce au skate park couvert, riders et skaters peuvent pratiquer toute l'année. Les 600 m² que compte le bâtiment viennent de fêter leurs 10 ans, un aménagement qui n’est pas étranger au succès du BMX : « On est à l’intérieur, au sec, en plus on a le chauffage en hiver et, ajouté à ça, on a une diversité de modules qui permet de pratiquer tous les styles de skate et de BMX, que ce soit plus street, plus aérien, plus de la courbe, on peut vraiment s’épanouir dans tous les domaines », affirme Edouard Lassus, agent de développement de l'Epicentre. Pour les plus audacieux, l'Epicentre reprend chaque vendredi ses sessions nocturnes.