L’enquête a débuté vendredi 2 août, au bord de la Jordanne, dans le Cantal. Un nombre anormal de poissons a été retrouvé mort dans la rivière, polluée au niveau d’un réseau d’eau pluviale. Ce mardi 6 août, les investigations se poursuivent pour déterminer l’origine de cette pollution.
Dans le Cantal, une pollution « d’origine indéterminée » a été identifiée dans la rivière Jordanne, au niveau de l’écoulement d’un réseau d’eau pluviale à Aurillac, vendredi 2 août. Cette pollution pourrait, entre autres, être responsable d’une mortalité importante chez les poissons. En effet, de nombreux poissons ont été retrouvés morts, une hécatombe inhabituelle pour le cours d’eau. La préfecture explique que le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du Cantal, la direction départementale des territoires (DDT), l’office français de la biodiversité (OFB) ainsi que la communauté d’agglomération du bassin d’Aurillac (CABA) « se sont mobilisés pour identifier et circonscrire cette pollution ».
Une "surveillance renforcée"
Si aucun déversement d’eaux polluées n’a été observé depuis vendredi en fin de journée, il faut maintenant identifier l’origine de la pollution. « Des observations réalisées à plusieurs reprises ce week-end, ainsi que ce lundi 5 août par l’OFB confirment en outre une présence de poissons sans mortalité sur ce site. Le déversoir et la rivière Jordanne restent sous surveillance renforcée. Si la mortalité piscicole a été très forte sur la Jordanne vendredi après-midi, aucune mortalité n’a été constatée après la confluence avec la Cère », rassure la préfecture. Des analyses sont en cours pour comprendre ce qu’il s’est passé.
Des interdictions en place
Des mesures sont maintenues sur la rivière Jordanne à l’aval du pont avenue Georges Pompidou, ex RN122, et sur la rivière Cère jusqu’à l‘entrée dans la retenue de Saint-Etienne Cantalès, avec les interdictions suivantes :
- la baignade ;
- l’abreuvement des animaux ;
- les activités de pêche ;
- les prélèvements dans les rivières à des fins d’arrosage.
Il est conseillé de privilégier les sites où la qualité des eaux de baignade est surveillée, ce qui n’est pas le cas de la Jordanne ni des rivières en général.