Dimanche 10 mars, les habitants de Glénat, dans le Cantal, étaient appelés aux urnes. Ils devaient donner leur avis sur l’implantation de deux éoliennes sur la commune. Sur 99 votants, 56 ont dit non.
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Dimanche 10 mars, les habitants de Glénat, dans le Cantal, étaient appelés aux urnes. Ils devaient donner leur avis sur l’implantation de deux éoliennes sur la commune. Au total, le projet, porté par la société Valorem, prévoit l’installation de 2 éoliennes à Glénat et de 5 sur la commune voisine de Siran. Sur 190 citoyens inscrits sur les listes électorales, 99 habitants ont voté. 56 se sont prononcés contre le projet et 43 pour. Le maire de la commune, Claude Prat, se réjouit de cette participation : « Avec les élus, on voulait 50 % de participants sur le total des inscrits. C’est ce qui s’est produit. Je suis très satisfait de ce pourcentage ».
30 000 euros par an pour la commune
Le résultat de cette consultation citoyenne va aider le conseil municipal de Glénat à prendre sa décision. Une rencontre avec la société Valorem est prévue début avril. La préfecture du Cantal aura le dernier mot quant à la réalisation du projet. S’il voyait le jour, le projet pourrait rapporter 30 000 euros par an à la commune, soit 10% de son budget actuel. Selon le maire de Glénat, l’aspect financier n’a pas vraiment décidé du sort du scrutin. Il explique : «
Les habitants ont d’abord pris en compte les conséquences sur le paysage et l’impact sur les habitations, comme le bruit. Près de chez nous, il y a déjà un parc éolien à Saint-Saury et on se rend compte qu’il y a des nuisances ». Il ajoute
: « Dans ce projet, on a l’impression que l’on nous cache des choses. Si une entreprise publique portait le projet, on serait peut-être plus réceptif ». Claude Prat conclut : «
Il faut que les grands élus prennent des décisions fortes sur le dossier éolien, car il y a de nombreux projets en catimini. Si ça continue, le Cantal va devenir un champ éolien ».