La vannerie comme passe-temps ... et laisser-passer. André Monreisse, vannier amateur, crée des pièces uniques : des paniers aux couleurs des clubs ou des sportifs. Il ne les vend pas, mais les offre, il peut ainsi rencontrer les sportifs qu'il admire. Prochain sur la liste : Romain Bardet.
Une jeune branche de châtaignier pour l'anse, du noisetier pour les côtes, et du rotin. Les paniers du cantalien André Monreisse naissent toujours de la même manière : en apparence, selon la méthode traditionnelle. Mais lorsque le tressage commence, les secrets sont révélés. "Pour préparer un œil qu'on appelle œil de dieu, il faut environ quatre mètres de rotin", détaille le vannier amateur.
Le rotin est peint avec une préparation spéciale qui le colore sans le durcir. Résultat, des paniers multicolores décorés aux couleurs de clubs ou d'associations. Aucun n'est à vendre, ces paniers sont des attrape-rêves, des cadeaux, mais aussi des laisser-passer idéaux pour ce retraité passionné de sport.
"Je trouve tellement de plaisir et de bonheur à partager avec les gens ... vous vous rendez compte ? Aller passer quelques minutes avec Didier Deschamps à Clairefontaine juste avant la coupe du monde, qui ne rêverait pas de vivre ces moments là ?, s'enthousiasme le retraité, on déplacerait des montagnes pour les vivre."
Sa dernière création est un panier pour le cycliste Romain Bardet, qui participe cette semaine dans le Cantal au critérium de Marcolès. Déjà d'autres créations sont prêtes, comme le panier de Zinédine Zidane par exemple. Un rêve de rencontre pour le retraité, qui partage désormais son savoir-faire avec de jeunes apprentis-vanniers.