Les pneus neige, quatre saisons, les chaînes ou chaussettes à neige vont devenir obligatoires à partir du 1er novembre sur de nombreuses routes d'Auvergne-Rhône-Alpes. Découvrez si vous êtes concerné et quel équipement est le plus adapté à vos besoins.
A compter du 1er novembre, la loi Montagne II entre en application. Elle rend obligatoires les équipements hivernaux sur les véhicules, à savoir les pneus hiver, pneus quatre saisons, chaînes ou chaussettes à neige, en hiver dans les zones montagneuses. Lundi 4 octobre, le ministère de l’Intérieur a publié un communiqué pour préciser le dispositif. Il annonce une tolérance pour cet hiver. Dans le communiqué, le ministère de l’Intérieur précise : « Des opérations d'information et de pédagogie accompagneront la mise en place de ce dispositif dans les prochaines semaines. Les éventuels manquements à l'obligation de détenir des chaînes à neige dans son coffre ou d'équiper son véhicule de pneus hiver dans les départements concernés ne seront pas sanctionnés cet hiver ». Il n’y aura donc pas de verbalisation cette saison. C’est donc à partir du 1er novembre 2022 que vous pourrez écoper d’une amende de 135 euros en cas de défaut d’équipement.
Des décisions préfectorales
En Auvergne-Rhône-Alpes, les préfets ont tranché et ont défini la liste des départements et des communes où un équipement des véhicules devient obligatoire en période hivernale. Ainsi, les préfets du Cantal, de la Haute-Loire, du Puy-de-Dôme, de Savoie et de Haute-Savoie ont pris un arrêté pour la totalité de leurs départements. Dans l’Allier, 8 communes de la Montagne bourbonnaise sont concernées. En Ardèche, l’obligation s’applique dans 169 communes. Dans l’Ain, 159 communes sont concernées. Dans la Drôme, 55 communes devront appliquer la Loi Montagne II. Dans le Rhône, l’obligation s’applique dans 96 communes. Dans la Loire, le préfet a défini 193 communes. Enfin, en Isère, on compte 151 communes concernées, et 11 communes concernées partiellement, par le dispositif, sur certains axes soumis à viabilité hivernale.
Découvrez avec la carte ci-dessous si vous êtes concerné par cette obligation.
Bien choisir son équipement
A partir du 1er novembre, dans les zones définies, les automobilistes devront donc prévoir des équipements spéciaux. Mais comment faire son choix ? Christophe Marcaggi, président de l’Alliance Nationale des Experts en Automobile (ANEA) Auvergne, explique : « Les pneus quatre saisons sont étudiés pour rouler en toute saison mais l’inconvénient est que sur route fortement enneigée, ils ont quand même un pouvoir de traction qui est inférieur à de véritables pneus neige qui sont, eux, entièrement étudiés pour l’hiver. Le pneu quatre saisons est un compromis entre le pneu été et le pneu hiver. Tout compromis fait que vous avez une aptitude qui est légèrement différente. Si vous êtes en plaine ou en ville, le pneu quatre saisons vous permet de rouler normalement s’il neige et que la neige ne reste pas. Mais en montagne et sur des routes enneigées, le pneu hiver est de meilleur qualité ».
Les capacités des pneus hiver
Il aborde la question des pneus hiver : « L’inconvénient du pneu hiver est que vous êtes obligé d’en changer et de mettre des pneus été. Le pneu hiver est un pneu thermogomme, avec une gomme qui réagit avec la température, à partir de 7 degrés. Le pneu hiver est fait pour rouler dans des conditions hivernales. Son adhérence et ses capacités à maintenir une trajectoire et à tracter un véhicule font que vous pourrez conduire avec plus de facilité sur une route enneigée. Mais comme c’est un pneu thermogomme, au-dessus de 7 degrés, il s’abîme. La gomme durcit et ses capacités l’hiver d’après sont diminuées si on continue à rouler avec l’été ».
Les chaînes à neige et les chaussettes
L’expert poursuit : « Les chaînes à neige sont préconisées quand vous n’avez plus suffisamment d’adhérence, même avec le pneu neige. Sur verglas, par exemple, ou sur route forcément enneigée, les pneus ont du mal à adhérer et vous serez contraint de mettre des chaînes, surtout sur route de montagne. Pour les chaussettes, tout dépend de leur qualité et si elles sont bien montées. Mais elles sont plus à appliquer sur des pneus été et elles permettent de vous tirer d’un mauvais pas. Cela reste difficile à mettre et vous ne pouvez pas rouler sur route goudronnée avec des chaussettes. L’inconvénient est qu’il faut enlever, remettre, enlever et remettre. L’équipement à privilégier est à voir selon l’usage de son véhicule et l’endroit où vous circulez. En montagne, il est évident qu’il vaut mieux avoir quatre pneu hiver et une jeu de chaînes dans le coffre ». Christophe Marcaggi préconise d’adapter son équipement à sa zone de déplacement : « Entre la Limagne et le Mont-Dore, il y a une légère différence. Le pneu quatre saisons convient pour la plaine de la Limagne et la région de Clermont-Ferrand, pour rouler sans aucun problème. Les chutes de neige sont assez peu nombreuses ou situées sur des zones particulières. Mais si vous êtes au Mont-Dore, à Vic-sur-Cère, au Lioran (en altitude, NDLR), il vaut mieux des équipements de qualité. ».
L'usure des pneus à surveiller
L’expert rappelle qu’il est important d’avoir des pneus en bon état : « On se rend compte que dès que tombe la neige, on se retrouve avec des embouteillages, des accidents car les gens ne sont pas équipés. Beaucoup de véhicules circulent avec des pneus fortement usés. Pour rouler sur la neige avec des pneus été, avec une neige qui vient de tomber et qui n’est pas encore damée, s’il est à peu près neuf, ça peut passer mais dès que le pneu est usé à plus de 50%, c’est plus compliqué ».
Je trouve que cette mesure est un peu floue et pas assez précise
Cependant, l’expert émet quelques réserves sur cette mesure : « On préconise un équipement ou une paire de chaussettes ou des chaînes dans la voiture. Mais des chaînes sur une route plane ne vous serviront à rien. Les chaînes sont faites pour grimper, pour tracter, dans des conditions très difficiles. Je trouve que cette mesure est un peu floue et pas assez précise. Le texte aurait mérité d’être un peu plus encadré. Se pose aussi la question du contrôle de tout cela ».
Un modèle européen à suivre
Joël Giraud, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ruralité, indique pourquoi cette loi été mise en œuvre : « Dans la loi Montagne II, nous voulions inscrire dans le dur de la loi cette obligation d’avoir des équipements spéciaux sur des zonages comme il en existe partout ailleurs en Europe. On a fait passer cela par un amendement au Sénat qui décrivait un dispositif qui est déjà mis en œuvre, avec la possibilité par anticipation pour les préfets de prendre des arrêtés préalables à un désordre. On a aussi fait modifier la réglementation qui ne prévoyait que l’existence des chaînes. Enfin on a mis en place un volet laissant à la concertation des zones géographiques, en zone de montagne, avec un arrêté permanent qui impose du mois de novembre jusqu’au mois de mars, le fait d’avoir une obligation d’équipements spéciaux, soit directement sur le véhicule, soit dans le coffre ».
En Auvergne, j’ai trouvé qu’il y avait un manque de cohérence complet sur le Massif central
Le secrétaire d’Etat pointe cependant du doigt certaines incohérences : « La mise en œuvre a été relativement longue. Quand vous changez les choses sur ce plan-là, ce n’est pas toujours très facile en France. On avait confié une mission de coordination aux préfets coordinateurs de massifs et aux comités de massifs pour faire une harmonisation par massif. Cette harmonisation a fonctionné dans certains cas, notamment dans les Alpes mais ce n’est pas le cas partout. Le préfet de l’Isère a fait un peu cavalier seul donc il peut y avoir des incohérences. En Auvergne, j’ai trouvé qu’il y avait un manque de cohérence complet sur le Massif central. Il y a des itinéraires qui sont en équipement obligatoire dans un département et pas dans l’autre, alors qu’il y a une continuité de la route. Quand vous prenez l’autoroute A89, que vous ayez des équipements obligatoires pour le Puy-de-Dôme mais pas côté Corrèze, cela peut paraître un peu curieux. De la même façon, qu’il y ait une obligation d’équipements spéciaux d’Aigueperse à Clermont-Ferrand, alors qu’on suit sur l’autoroute A71 et qu’on n’est pas obligés d’en avoir jusqu’à Gannat, je trouve ça idiot. Je comprends mal que la plaine de la Limagne soit traitée comme une zone de montagne. A ce moment-là, il faut aussi traiter la Normandie ».
Corriger les incohérences
Joël Giraud indique que l’application de loi pourrait être revue et corrigée : « Comme on a une année de tolérance, cela va nous permettre de voir toutes ces scories qui existent un peu partout sur les massifs. La mission de coordination ne me semble pas avoir été effectuée de manière satisfaisante partout. Dans les Alpes, il y a des cols qui sont en équipements spéciaux obligatoires côté Savoie et pas côté Isère. C’est complètement incohérent. On met Chambéry mais on évite Grenoble. J’avoue que je comprends mal. Pendant cette année à blanc, on va regarder toutes les scories qui restent et pour être clair, je vais leur tenir les pieds chauds pour qu’on soit sur des continuités d’itinéraire, car cela n’a pas de sens. Je me demande comment il se fait qu’en Italie, en Suisse, en Autriche ou en Allemagne on y arrive et pas en France ».
Le cas du Puy-de-Dôme
Il poursuit : « Je n’en ai pas encore parlé au préfet du Puy-de-Dôme. Mais j’en ai parlé à la direction de la sécurité routière. Je leur ai dit que l’histoire de la Limagne est une aberration et que je ne comprenais pas le fait qu’il n’y ait pas une continuité sur l’A89 avec la Corrèze. Ca a péché par manque de coordination et l’année sans verbalisation et de pédagogie va nous permettre de mieux coordonner les choses ». Le secrétaire d’Etat explique pourquoi les préfets ont mis du temps à trancher : « Il y a des départements où c’était évident et ils ont pris des décisions tout de suite, notamment les départements alpins. La notion de massif n’est pas homogène. Le Massif central va jusqu’à Moulins mais Moulins n’est pas en zone de montagne. Dans le massif alpin, la zone de montagne et la zone de massif sont pratiquement les mêmes. C’était plus compliqué dans le Massif central que dans les Alpes pour déterminer les zones. Cela explique pourquoi les préfets n’ont pas pris l’arrêté tout de suite. Il y a aussi des problèmes de récapitulatif à la direction de la sécurité routière. Il vaut mieux que l’on ait cette année pour tout remettre d’aplomb. Il faut qu’il y ait des cohérences d’itinéraire ».
Ce n’est pas une façon de se dédouaner
Pour lui, cette loi n’est pas une façon de mettre la responsabilité sur le dos des automobilistes : « Dans tous les pays d’Europe on a concilié déneigement et citoyenneté. Le problème est que, si vous déneigez, la route n’est pas au noir en permanence, et il gèle le soir. Très honnêtement, il est dangereux dans un certain nombre de coins de ne pas avoir d’équipements spéciaux, si le déneigement est bien fait ou mal fait. Ce n’est pas une façon de se dédouaner, mais c’est simplement pour éviter les blocages de trafic. C’est une mesure de bon sens, on est en montagne, on a des équipements spéciaux. Si vous y allez de manière plus ponctuelle, ce n’est pas la mort du pêcheur que d’avoir une paire de chaînes dans le coffre ». Le secrétaire d’Etat rappelle que cette loi était attendue : « Pour moi cette loi est un plus considérable pour la sécurité des usagers mais également pour les collectivités locales. Ce sont les collectivités qui en ont marre. J’ai été élu 28 ans dans la vallée de la Durance, on passe nos hivers à héberger les gens, dans des conditions abominables. C’est une mesure de bon sens qui ne pose pas de problème aux gens qui habitent en zone de montagne. Le réchauffement climatique ne fait pas tout et c’est encore plus difficile quand il vous tombe de la neige mouillée ».
L'avis des associations d'automobilistes
Du côté des associations d’automobilistes, cette loi est plutôt bienvenue. Pierre Chasseray, directeur général de l’association 40 millions d’automobilistes, indique : « En apparence, cette loi n’est pas forcément une bonne nouvelle mais au final oui. Les automobilistes en ont ras-le-bol d’avoir des mesures qui tombent tous les jours, où on leur rajoute des équipements, des obligations, des interdictions. Mais si on réfléchit c’est une bonne mesure. Déjà, elle est échelonnée dans le temps car il n’y a pas de sanctions pendant un an. Ca va permettre à chacun de prendre le temps de s’équiper, de choisir, de s’intéresser aux pneumatiques. Chaque année, le constat est accablant : la plupart du temps, des touristes déboulent, montent avec des pneumatiques lisses et sans équipement particulier se retrouvent bloqués sur une route. Il fallait une prise de conscience que, quand on va faire du ski, on n’y va pas en sandalettes, et quand nos voitures vont dans des zones montagneuses, elles y vont avec des pneumatiques adéquats ».
L'argument économique
Il ajoute : « C’est aussi une bonne nouvelle du point de vue du coût. Les pneumatiques pas chers ne tiennent pas longtemps. Ils s’usent très vite, donc vous devez racheter des pneumatiques pas chers. Au final, ça vous coûte beaucoup plus cher d’avoir des pneus de mauvaise qualité que si dès le départ, vous étiez équipé de pneumatiques qualitatifs. De plus, il existe des pneus hiver et des pneus été. Le pneu quatre saisons va permettre aux Français qui s’en équipent d’avoir un pneumatique hiver parfaitement adapté aux conditions hivernales, mais qui ne s’use pas prématurément lorsqu’on l’utilise aussi en phase estivale ».
On ne peut pas déneiger en trois minutes. Harry Potter n’existe pas
Pierre Chasseray estime que le déneigement est assez bien effectué sur les routes : « Si les collectivités n’assument pas leurs responsabilités, le pneu miracle n’existe pas. Si la route n’est pas entretenue, au bout d’un moment ça ne marchera pas. Le déneigement est complexe à mettre en place. Dans nos voitures, on a l’impression que c’est facile, mais l’organisation est complexe. On ne peut pas passer la déneigeuse toute la journée et on essaie de prévenir, et passer juste avant le trafic du matin. On ne peut pas avoir toutes les déneigeuses et les sableuses qui partent à 7h du matin sur l’intégralité des routes de Rhône-Alpes. Des priorisations se font et ce système fait fatalement que sur certaines routes, le résultat est acceptable voire bon, et sur d’autres, malheureusement, on est un cran en-dessous. On ne peut pas déneiger en trois minutes. Harry Potter n’existe pas ».
Cette mesure est plutôt une bonne nouvelle
Même son de cloche du côté d’Yves Carra, porte-parole de l’Automobile club association : « Cette mesure est plutôt une bonne nouvelle parce que ça évitera les épisodes un peu brutaux et neigeux, où tout le monde se retrouve sur la route sans pouvoir s’en sortir, sans équipements. On était un des derniers pays européens à ne pas avoir pris le problème à bras le corps. C’est malgré tout une obligation supplémentaire, mais pour la sécurité routière elle est nécessaire. Quand on parle de pneus hiver, il faut savoir qu’ils ne sont pas réservés à l’usage de la neige, mais qu’ils sont beaucoup plus efficaces qu’une gomme d’été à partir de 7 degrés et même moins sur la route. Cette obligation ne va pas coûter aussi cher que ça car si vous faites le choix de pneus mixtes ou de pneus hiver, c’est effectivement un budget, mais il est rattrapé car vous les utilisez moitié moins que des pneus été et vous êtes plus en sécurité. Si vous ne voulez pas faire ça, a minima, vous achetez des chaussettes, entre 50 et 100 euros, et vous les gardez le temps de vie de la voiture ».
Cette mesure ne changera rien dans le fait de déneiger
Il poursuit : « Je pense que les préfets ont bien utilisé les cartes. Dans les décisions et arrêtés préfectoraux, il peut peut-être y avoir des choses bizarres. Il y a les communes qui sont directement concernées par des épisodes neigeux ou très froids. Il faut penser que cette mesure concerne ceux qui y habitent mais aussi ceux qui vont traverser ces communes. Les élus locaux et les préfets sont très responsables. Cette mesure ne changera rien dans le fait de déneiger, de saler. Mais cela permettra à tous de se dégager de situations problématiques. Quand il y a des centaines ou des milliers de voitures qui sont bloquées sur une route, c’est dangereux pour tout le monde et cela crée des problèmes ». Yves Carra ne remet pas en cause l’efficacité du déneigement sur les routes : « En matière de déneigement, on peut toujours faire mieux mais globalement, je pense qu’on est bien lotis en France. Les élus locaux et les collectivités connaissent bien leur région et ils font le job. Après, il y a des épisodes exceptionnels et là, c’est exceptionnellement pénible. Mais si vous avez besoin de 10 déneigeuses, 90% du temps et que 2% du temps, il en faudrait 30, financièrement il est plus rentable d’en avoir 10 en permanence. Cette obligation d’avoir des équipements permettra de minimiser ces événements exceptionnels ». Avec cette loi Montagne II qui entre en application le 1er novembre, le gouvernement souhaite avant tout assurer la sécurité des automobilistes lors d’épisodes neigeux.
« Pneus neige ou chaînes obligatoires : qui est concerné en Auvergne-Rhône-Alpes ? », on en parle lundi 18 octobre à 18h30 dans l'émission "On décode" sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Vous pouvez participer ou réagir en posant vos questions grâce au formulaire ci-dessous.
Ce que dit la réglementation
Vous devez être équipés :
- soit d'une paire de chaînes à neige métalliques dans votre coffre permettant d'équiper au moins deux roues motrices
- soit d'une paire de chaussettes à neige dans votre coffre permettant d'équiper au moins deux roues motrices
- soit de quatre pneus hiver (appelés aussi pneus neige) ou quatre pneus quatre saisons
- Les véhicules équipés de pneus à clous ne sont pas soumis à ces dispositions.
- Aux entrées et aux sorties de la zone du Massif concernée par l’obligation, une signalisation spécifique sera implantée par les gestionnaires de routes pour informer les usagers. Des rappels seront implantés aux limites administratives du département en cas de continuité de la zone avec un département voisin. Un panonceau rappellera également la période d’obligation.
- Les pneumatiques “hiver” sont identifiés par la présence conjointe du marquage “symbole alpin” et de l’un des marquages “M+S”, “M.S” ou “M&S”
- Jusqu’au 1er novembre 2024, les pneus uniquement marqués "M+S" seront tolérés.
- Les pneus 4 saisons (4S, All Weather, All Season ) n’ont pas de définition réglementaire : pour être considérés comme pneus hiver, il faut qu’ils soient estampillés « 3PMSF » , ou au minimum « M+S » pour la période transitoire des 3 premières années d’application de la nouvelle réglementation.