Jusqu'au 16 août, la Commission Européenne vous donne la possibilité de donner votre avis concernant les changements d'heure saisonniers, grâce à un sondage accessible en ligne.
"On avance ou on recule d'une heure ce week-end ?" Peut-être en avez-vous marre d'entendre cette ritournelle tous les six mois. Ou à l'inverse, cela vous fait toujours rigoler de devoir trouver la réponse à cette question, tel un Sisyphe des horloges. Dans tous les cas, votre avis intéresse la Commission Européenne, qui vous propose de prendre deux minutes pour répondre à un sondage, jusqu'au 16 août."À la suite d’un certain nombre de demandes émanant de citoyens, du Parlement européen et de certains États membres de l’UE, la Commission a décidé d’examiner le fonctionnement des actuelles dispositions européennes relatives à l’heure d’été et d’évaluer si elles devraient être modifiées ou non", peut-on lire sur le site de la Commission, l'organe législatif et exécutif de l'Union Européenne.
Les changements d'heures saisonniers existent en France depuis près d'un siècle, bien qu'ils aient connu quelques évolutions. Ils furent généralisés au niveau européen dans les années 1980. À l'époque, et dès la naissance de l'idée, ces décalages semestriels de l'heure administrative par rapport à l'heure solaire avaient pour objectifs de diminuer la consommation d'énergie. En ajoutant une heure, on retarde le coucher du soleil le soir, et on diminue donc les besoins en éclairage notamment.
Sauf que cette politique à des conséquences dans bien des domaines, et son efficacité énergétique laisse à désirer … La Commission Européen présente les diverses conséquences mesurées. Concernant la consommation électrique, "bien que cet aspect ait été l’un des facteurs déterminants dans l'adoption des dispositions actuelles, des études montrent que l’effet global des économies d’énergie liées à l’heure d’été est marginal."
Pour le reste, économie, santé, sécurité routière … Plus de conséquences négatives que positives, selon la Commission. Pour autant, la gestion de telles mesures à une échelle transnationale n'est pas anodine, et mérite donc d'être traitée avec précaution. Pour donner votre avis, il vous suffit de vous rendre sur le site de la Commission, de renseigner votre nom et une adresse mail, pour répondre à quelques questions.