Critérium du Dauphiné: Thomas Voeckler veut "être acteur comme l'an passé"

Vainqueur d'étape à Grenoble l'an passé, Thomas Voeckler va s'élancer pour sa huitième participation au Dauphiné, à la recherche de son premier succès de l'année 2014. 

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Pour Thomas Voeckler, le Critérium du Dauphiné n’est pas une course de préparation au Tour de France. La preuve, il s'est appliqué récemment à reconnaître quelques-uns des parcours qui l'attendent entre Lyon et Courchevel du 8 au 15 juin. "Les courses par étapes d'une semaine telles que Paris-Nice et le Dauphiné sont celles que j'affectionne particulièrement, clame le meilleur grimpeur du Tour de France 2012, au départ du Dauphiné, je ne suis pas en recherche de motivation car c'est un objectif naturel."

Physiquement, je suis en recherche de sensations"


Retardé cette saison par une fracture de la clavicule dès son arrivée en Australie pour disputer le Tour Down Under en janvier, le leader de l'équipe Europcar, 3e d’une étape du Tour de Catalogne et 2e d'une étape du Tour de Romandie, court encore après un premier succès en 2014. "Physiquement, je suis en recherche de sensations, explique-t-il après sa sixième place au Grand prix de Plumelec. Je n'ai pas encore caressé les pédales cette année. Je ne suis pas hyper serein avant le Dauphiné, mais il n'y a pas de raison pour que ça n'aille pas non plus. Compte tenu de la qualité de la participation (Chris Froome, Alberto Contador, Vincenzo Nibali), je ne pense pas jouer les premiers rôles au classement général mais j'entends bien être acteur comme l'an passé."

Une histoire avec Grenoble


Vainqueur de la sixième étape s'achevant à Grenoble, après s'être déjoué de deux coureurs d’Astana (Kevin Seeldrayers et Egor Silin) dans une échappée à quatre, il avait arraché quelques larmes à son directeur sportif, Andy Flickinger, dans son fief. "Andy a été mon coéquipier, dit-il, nous sommes devenus amis et maintenant il est mon directeur sportif, mais pour autant, je n'ai pas de lien affectif particulier avec sa région, le Dauphiné. Au Tour de France, j’ai toujours dit que je préférais le massif pyrénéen au massif alpin, mais j’ai de grands souvenirs du Critérium, et le plus fort date de ma première participation, en 2004, quand j'avais pris la troisième place d'une étape, à Grenoble déjà, derrière Michael Rasmussen et Ivan Basso, mais devant les Phonak (Gutierrez, Sevilla, Pereiro, Hamilton). Je m'étais épaté."

Le Dauphiné 2014, sur le papier, convient a priori parfaitement au Voeckler d'aujourd’hui. "Il n'y a pas de cols très connus, nuance-t-il, mais certains sont très durs. J’ai notamment reconnu l’arrivée en Suisse, à Finhaut-Emosson, à la veille de la finale à Courchevel. Si certains coureurs oublient de faire monter un 27 dents, ils vont comprendre leur douleur. Pour le reste, c'est vrai que des étapes de moyenne montagne, comme celle de Gap avec le col de Manse juste avant l’arrivée, ne sont pas pour me déplaire."
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