Les Alpes françaises peuvent continuer à rêver des JO d'hiver 2030. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé ce mercredi 29 novembre 2023 que la candidature portée par les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur était désormais la seule en lice pour accueillir les épreuves après celles de Paris 2024.
Les Alpes françaises, hôtes des Jeux olympiques d'hiver 2030 ? Le Comité international olympique (CIO) organisait une conférence de presse ce mercredi 29 novembre. Les recommandations de la commission du futur hôte, présentées plus tôt dans la journée aux membres de la commission exécutive des JO 2030, ont été dévoilées. La candidature française est désormais seule en lice.
"Une excellente base"
Christophe Dubi, directeur des Jeux Olympiques au CIO a indiqué au sujet de la candidature des Alpes françaises lors de cette conférence de presse qu'il "reste du travail à faire en complétant un dossier dans le détail. Mais il y a une excellente base".
Il faut reconnaître la capacité de la France à organiser des événements sportifs à intervalle régulier. Il faut désormais mettre tout cela en musique et finaliser le plan directeur.
Christophe Dubi, directeur des Jeux Olympiques au CIO
"Travailler sur les transports, la sécurité et sortir toutes les garanties pour la fin du mois de mars. […] Maintenant, la commission exécutive a toute confiance dans la capacité du système français à livrer ces éléments à la fois technique et de garantie", a également ajouté le dirigeant.
De son côté, Karl Stross, président de la Commission du futur hôte des Jeux d’hiver, a indiqué que la commission avait "décidé de recommander une double attribution pour les JO 3030 et 2034 aux Alpes françaises et à Salt Lake City avec un dialogue ciblé avec ses deux projets." La candidature de la Suisse, elle, reste en lice pour les JO de 2038.
La passe de deux ?
Après l'organisation des JO de Paris 2024, la France pourrait bien réussir à faire la passe de deux. "L'espacement entre les deux JO n'est pas franchement un sujet. Ça peut même être un atout", assure une source proche du mouvement olympique français.
Après une campagne express et un dossier monté en quelques semaines, la France a donc convaincu le CIO de rester en lice pour organiser les JO d'hiver en 2030. Les Alpes françaises doivent désormais franchir plusieurs mois d'évaluation détaillée de leur dossier, depuis la carte des sites jusqu'à l'héritage prévu, l'impact environnemental, le financement et le soutien politique.
Le projet, qui assure se baser sur 95 % de sites existants, s'étend de Nice au Grand Bornand, distants de près de 500 km, avec un pôle ski alpin sur les sites de Courchevel-Méribel et de Val d'Isère, le ski de fond à La Clusaz, et un village olympique basé à Nice, tout comme les épreuves de patinage. C'est d'ailleurs à Nice qu'est envisagée la seule construction du projet, la patinoire.
Si l'exécutif du CIO juge suffisantes les garanties françaises, il recommandera son élection comme hôte des JO-2030 lors d'une session l'an prochain, qui devrait être celle de Paris en juillet, juste avant les JO 2024, a également annoncé Karl Stoss ce mercredi 29 novembre. Pour Laurent Wauquiez, c'est d'ores et déjà "une très grande fierté !" "Le rêve olympique toujours plus proche pour nos Alpes françaises, a réagi le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes sur son compte X, anciennement Twitter.
