Réchauffement climatique. Des agriculteurs de la Drôme en profitent pour lancer une filière coton

La filière coton se développe dans la Drôme. Des agriculteurs se lancent de façon expérimentale dans l'aventure. Un fabricant de jeans a décidé d'exploiter le filon pour relocaliser la production.

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Un panier en osier à la main, Yann arpente sa parcelle. Sur 1500 M², à perte de vue, s'étalent des boules blanches. Elles sont prêtes pour la récolte. C'est une nouveauté pour cet agriculteur. Habitué à la culture du colza et du maïs, il s'essaie au coton. 

"Je ne vois pas de contrainte particulière. La parcelle est propre, facile à mener". Yann est accompagné de Joris. Lui, cultive le coton depuis six ans. Une expérimentation qu'il mène pour s'adapter au changement climatique.

On profite de ce réchauffement climatique pour essayer d'introduire une nouvelle culture dans la rotation des agriculteurs. C'est une nouvelle source de rémunération pour eux, sur des terres à faible potentiel.

Joris Roux, agriculteur

Une culture d'avenir

Quatre exploitations dans la Drôme se lancent dans l'aventure. Une culture qui se prête au climat local. Le coton a besoin de beaucoup de chaleur et n'a pas besoin de beaucoup d'eau. "Une culture d'avenir", selon Joris.

Empreinte carbone réduite

Pas très loin de la parcelle, à Romans-sur-Isère, dans l'atelier de Thomas, les dernières créations sont en route. Il a décidé de relocaliser la filière complète pour la création de ses Jeans. En coupant le coton Drômois à du coton recyclé, il crée ses pantalons en réduisant son empreinte carbone.

Par rapport à un Jean conventionnel qui consomme 1000 litres d'eau, ce jean là va en consommer seulement 150 litres. C'est 90 à 95% d'eau en moins. On reste dépendant des alées climatiques, mais on fait avec ce que l'on a.

Thomas Huriez, fondateur de la marque "1083".

Une fabrication locale

La culture du coton, traditionnellement connue en Afrique ou en Europe, commence à se développer en France. Une aubaine pour les fabricants de vêtements qui cherchent à transformer la matière première au plus près des exploitations.

Les Jeans de Thomas seront commercialisés ans quelques mois. Il faudra compter 169 euros pour s'en acheter un, un Jean made in Drôme.

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