Depuis plus de deux mois, les ex Ecopla campent devant leur usine. Leur projet de Scop a été rejeté mais le repreneur italien est pour l’instant aux abonnés absents. Il n’a toujours pas payé ce qu’il doit pour la reprise des presses et des outils.
En plein cœur de l’été, il y a toujours les irréductibles. Ils viennent chaque jour sur le site de l’usine à Saint-Vincent-de-Mercuze car ils gardent espoir.
Le collectif créé par les ex salariés d’Ecopla est porteur d’un projet de société coopérative pour reprendre leur entreprise de fabrication de barquettes en aluminium. Leur projet n’a pas été retenu par le tribunal de commerce mais des recours ont été déposés. Alors, l'espoir reste permis.
D'autant que le repreneur italien, qui s’était engagé à régler, le 21 juillet au plus tard, la somme de 1,5 millions d’euros pour la reprise des presses et des outils, n’a pas donné signe de vie pour l'instant.
Reportage Joëlle Céroni et Franck Céroni