A Grenoble, le Secours Populaire distribue des kits d'hygiène et de santé

Faute de moyens, ils sont de plus en plus nombreux, jeunes ou personnes agées à faire l'impasse sur des produits de première nécessité. Alors le Secours populaire distribue ce mardi 4 octobre à Grenoble des kits hygiène et santé pour tous.

Lorsque l'on vit en dessous du seuil de pauvreté, certaines dépenses essentielles pèsent lourdement sur le budget. C'est le cas des produits d'hygiène et de santé, savon, dentifrice, mouchoirs etc. Des articles que le Secours Populaire français réunit dans des kits distribués à des personnes en grande précarité.

"C'est très important pour moi" explique Rosalia, l'une des bénéficiaires du Secours Populaire de l'Isère, "je ne touche qu'une petite retraite de 800 euros par mois, la pension de reversion de mon mari. Cela va faire 5 ans qu'il est décédé et je me retrouve toute seule avec mon fils. Lorsque nous avons payé toutes nos factures, il ne nous reste que 24 euros pour le mois".

Cette année, ce sont près de 7000 kits qui seront distribués par la Fédération iséroise du Secours Populaire avec le même constat qu'au niveau national. Le besoin va croissant. En 10 ans, le nombre de personnes vivant au dessous du seuil de pauvreté a en effet considérablement augmenté pour atteindre les 8 millions 800 000 personnes.

Et l'action du Secours Populaire envers ces populations ne s'arrête pas là. Si les besoins alimentaires et vestimentaires constituent souvent la toute première aide apportée aux bénéficiaires, l'association répond aussi à d'autres demandes.
"On fait de l'accompagnement dans le long terme" explique Patrick Laclie, Secrétaire Général de l'antenne iséroise de l'association, "nous proposons un accès aux vacances, aux loisirs, à la culture et au sport en plus de tout ce qui concerne la Santé sur laquelle il y a un gros travail à faire".

Les plus jeunes et les personnes âgées sont de plus en plus touchés par cette pauvreté. Selon le dernier sondage Ipsos - Secours populaire, plus de la moitié des français les plus pauvres déclarent avoir renoncé ou reporté une visite chez le dentiste.