À Mayotte, l'heure est à la recherche des victimes, ce mardi 17 décembre. Après le passage du cyclone Chido, une vingtaine de personnes au moins sont mortes. Comment aider les victimes de cette catastrophe naturelle ? Des associations caritatives appellent à des dons financiers.
Quatre jours après le passage du cyclone Chido, Mayotte panse difficilement ses plaies. Les deux îles françaises d'outre-mer ont été frappées par des vents de plus de 220 km/h, samedi 14 décembre.
Dans ce département français de l'Océan Indien, l'eau, l'électricité et les communications sont actuellement coupées. Des renforts de secouristes, de médecins supplémentaires et humanitaires, mais aussi de forces de l'ordre arrivent progressivement depuis l'Hexagone.
En métropole, et notamment en Île-de-France, vous êtes nombreux à vouloir aider Mayotte. Cela passe par des campagnes d'appels aux dons lancées par les associations caritatives. Les initiatives locales se multiplient. C'est le cas par exemple à Trappes (Yvelines), où des bénévoles du Secours populaire vont aller sur le marché des Merisiers le 21 décembre prochain.
Comment faire ses dons ?
Parmi les associations qui appellent à aider ce département qui compte plus de 320 000 habitants, il y a la Croix-Rouge française, la Fondation de France ou encore le Secours populaire français.
Il existe deux façons de faire ses dons : soit par internet, soit par chèque. Cette dernière option est possible pour donner à la Fondation de France ou pour le Secours populaire. Côté Croix-Rouge française, il est possible de donner plusieurs fois, en passant par des dons mensuels. À noter qu'il n'y a pas de minimum ou de maximum pour donner de l'argent à ces associations.
Que peut-on donner ?
La réponse est catégorique : uniquement de l’argent. Il est impossible de donner des objets, car l'acheminement par avion ou par bateau est pour l'instant difficile. La Fondation de France précise par exemple que les dons doivent répondre à des critères précis. L’association précise que les dons doivent être exclusivement "en argent pour aider les populations locales à se relever", car l'aide matérielle est compliquée à "acheminer".
Ces dons vont servir notamment "à des achats de matelas" pour que "les personnes puissent vivre de manière provisoire" dans des habitats collectifs d'urgence, a ajouté sa directrice générale Axelle Davezac, ce lundi 16 décembre, chez nos confrères de France Inter.
Même chose du côté de la Croix-Rouge française. L’organisation non gouvernementale précise "avoir besoin de dons financiers et ne peut pas accepter de dons en nature". "La priorité, dans l’immédiat, est d’apporter de l’eau, de la nourriture, des produits d’hygiène et du matériel pour construire des abris", détaille-t-elle.
Où en est-on de ces dons financiers ?
À cette heure, les associations ne peuvent parfois fournir que des estimations partielles. "À 10 h 30, au niveau national et selon une estimation partielle, on a comptabilisé 320 303 euros de dons. Cela ne prend pas en compte les initiatives de collectes financières prises par les fédérations et les bénévoles partout en France. Dans les Yvelines, une collecte organisée par des bénévoles va se tenir à Trappes, même chose chez les commerçants en Seine-et-Marne", décrit le Secours populaire.
La Fondation de France recense "1,8 million d’euros recueillis", ce mardi 17 décembre au matin. Reste enfin la Croix-Rouge, que nous avons contactée. Contactée par notre rédaction, la Croix-Rouge indique quant à elle ne pas avoir d’estimation et ne pas communiquer "de manière générale" sur ces chiffres.