Guerre en Ukraine. Du Puy-en-Velay à la frontière entre l’Ukraine et la Roumanie pour apporter de l’aide aux réfugiés

Ingrid Megia, infirmière au Puy-en-Velay en Haute-Loire et son compagnon, prothésiste dentaire ont pris la route dans la soirée du 03 mars en direction de la Roumanie pour s’approcher au plus près de la frontière avec l’Ukraine. Leur voiture est chargée de dons à distribuer aux réfugiés, et au retour, ils espèrent ramener 5 personnes en France.

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Depuis leur domicile d’Aiguilhe, aux portes du Puy-en-Velay en Haute-Loire, ils ont suivi les premiers assauts des troupes russes en Ukraine depuis le jeudi 24 février. Une semaine plus tard, ils ont décidé de se mobiliser et de se rendre en voiture dans la région de Baia Mare au nord de la Roumanie, à quelques kilomètres au sud de la frontière ukrainienne. Vendredi 4 mars, ils avaient presque atteint leur but et Ingrid Megia témoignait en direct dans le journal de France 3 Auvergne.

Vous n’avez pas d’attaches avec l’Ukraine, vous ne connaissez personne, qu’est-ce qui vous a poussé à vous rendre sur place ?

C’est qu’on aime les gens avant tout. Je suis infirmière et mon ami est prothésiste dentaire, on travaille avec l’homme ! On a tout, on est dans un pays libre, nos enfants vont bien, on est en pleine santé. Pour nous c’était juste impossible de voir tous ces gens qui sont dans le malheur, dans la terreur, quelque chose qu’on ne peut pas imaginer. On a les moyens de le faire, on sait que c’est difficile pour plein de monde, mais on s’est dit que là c’était le moment, qu’on pouvait, qu’on avait un peu de temps.

Comment êtes-vous partis, avec une voiture bien chargée, après avoir fait une collecte ?

Ça s’est décidé très rapidement. Le mercredi soir on a décidé d’organiser ça, et le jeudi matin on a commencé à prendre des contacts, on ne voulait pas partir sans avoir de contacts. On a réussi à en avoir en Roumanie où on sera en sécurité, c’est important pour nous car on a une famille, des enfants, et on ne voulait pas partir comme ça et faire n’importe quoi, se jeter et que ça ne serve à rien. On voulait vraiment apporter de l’aide.

Et pour le retour ?

Ce qu’on a dans la voiture, c’est rien, ça apportera un tout petit peu de bien-être pendant un instant. On a 5 places dans la voiture et on espère bien ramener des gens, c’est bien le principal. C’est un grain de sable, mais un grain de sable plus un grain de sable… 

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